J’ai adoré l’Afrique du Sud. J’ai de la famille qui habite là et je ne sais vraiment pas pourquoi il m’a fallu 36 ans pour enfin y aller. Mais c’est fait. Par certain côté l’Afrique du Sud m’a rappelé l’Australie en particulier la Garden Route et Cape Town.
Son surnom « la nation Arc-en-ciel » lui va plutôt bien, ce pays est d’une grande diversité et c’est une richesse comme nulle part ailleurs. Il y a tellement à voir…
L’Afrique du Sud, c’est, des cultures et de l’histoire, des paysages sublimes, une faune extraordinaire, sans parler de sa gastronomie, j’ai mangé parmi les meilleures viandes de ma vie et les vins sont absolument délicieux. Et cerise sur le gâteau, les restaurants ne sont vraiment pas chers.
Mais tout n’est pas rose en Afrique du Sud, les différences entre les riches et les pauvres sont énormes. Je savais qu’il y avait de la pauvreté là-bas, mais je ne m’attendais pas à des bidonvilles comme ça, qui m’ont fortement rappelé Rio. La criminalité est importante, on s’en rend compte très rapidement lorsque l’on passe du côté des quartiers riches. Dans les grandes villes, les riches sont barricadés dans des maisons, immeubles, lotissements ultra-sécurisés, avec alarmes, fils électriques, gardiens…
Je ne me suis pas senti en insécurité, mais j’ai fait très attention surtout la nuit, j’ai systématiquement pris un taxi ou un Uber pour me déplacer le soir. Voyager en solo en tant que femme en Afrique du Sud, ça se fait sans problème, mais il faut être prudent. J’ai aimé l’Afrique du Sud, mais je ne pense pas que je pourrais y vivre, en autre pour cette raison. Au Canada, qui n’est pas le pays parfait, c’est tellement agréable de pouvoir sortir et se balader sans avoir vraiment à me préoccuper de ma sécurité.
En ce qui concerne le Zimbabwe, je n’y ai passé que 2 jours et dans un endroit ultra touristique qui est Victoria Falls. J’ai aimé Victoria Falls et j’ai eu la chance d’arriver là-bas le jour où Robert Mugabe a démissionné, j’ai donc pu être témoin de l’histoire. Mais de là à pouvoir faire un bilan, non, je réserve mon jugement à une autre fois, si j’ai la chance de pouvoir y retourner.