Tour du Monde : Le bilan

Tour du Monde : Le bilan

Et voilà, ça fait aujourd’hui un an que je suis rentrée de mon formidable voyage au long cours entre mars 2015 et mai 2016. Je ne sais pas trop comment le nommer, même si sur la carte, ça ressemble à un tour du monde, je n’aime pas vraiment l’appeler tour du monde, même si c’est finalement plus simple… Mais ce n’est pas un tour du monde, si au moins j’avais posé le pied sur tous les continents, mais non je n’ai visité « que » 3 continents si l’on exclut l’Europe, je n’ai fait qu’un petit passage en France.

Mais revenons à mon voyage.

Quelques chiffres : 

    • 125 039 km en avion en 6 jours et 22 heures
    • 49 054 km en 34 jours en véhicule roulant à moteur (bus, voiture, tuk-tuk, scooter…)
    • 8 jours et 17 heures sur des bateaux
    • 249 km à la force des mollets (enfin presque, j’ai une fois utilisé un vélo électrique)
    • 2280 km à pieds
    • et enfin 7 jours et 30 minutes en train pour 10 704 km
    • Sinon j’ai visité 34 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
    • Je suis passée dans 16 pays, certains pour plusieurs mois d’autres pour un ou plusieurs jours, juste le temps de visiter une ville. Ci-dessous, vous pouvez voir la carte qui récapitule le trajet.

Mon itinéraire :

Bilan :

En ce qui concerne mes impressions sur ce voyage, revenons d’abord un peu en arrière, voilà ce que j’écrivais dans le dernier avion qui me ramenait à Montréal, il y a un an :

Et voilà 14 mois de voyage se sont écoulés, je reviens à Montréal des images, des souvenirs, des expériences… pleins la tête. 

J’ai voyager dans 13 pays, mais pas un seul a fond, j’ai encore tellement à voir. 

J’ai eu des coups de cœur, le Japon, des rêves devenus réalité, la Nouvelle-Zélande, mais aussi des déceptions, la Thaïlande.

J’ai rencontré des gens venant des quatre coins du monde aux quatre coins du monde, beaucoup d’Allemands, de Français ? et des Chinois. J’ai retrouvé des amis, de la famille qui habite loin.
J’ai eu beaucoup de moments de joie, mais aussi quelques moments de coup de blues, j’ai vécu le décès de mon grand-père loin de chez moi et sans ma famille. J’ai beaucoup pensé à ma mère qui me manque et avec qui j’aurais aimé discuter de mes voyages.
J’ai fait l’équivalent de 3 fois le tour de la terre en avion et une fois en bus/voiture/scooter/tuk-tuk… Bref tout ce qui a un moteur!!!
J’ai beaucoup marché, comme jamais, je me suis surpassé, j’ai parfois souffert, mais j’ai vu des paysages grandioses et je le referais sans hésiter.
J’ai dormi un peu partout, dans beaucoup d’auberges de jeunesse, des hôtels, des gîtes, des refuges, chez l’habitant, sous la tente, dans un swag, à la belle étoile, dans beaucoup de bus, dans des trains, des avions, des voitures, des aéroports, et même sur le pont d’un bateau…
Je me suis découvert une passion pour le voyage en train, maintenant j’aimerais voyager sur toutes les grandes lignes de trains. Ma bucket list au lieu de diminuer, a augmenté, j’ai des milliers de nouvelles idées de voyages.
J’ai fait des choses que je n’aurais jamais cru faire un jour, saut en parachute, plonger dans une cage pour voir un requin blanc (il ne s’est pas montré, mais c’est flippant quand même), faire un trek de 5 jours, dormir à la belle étoile dans un pays connu pour ses nombreux serpents (pour ceux qui ne me connaissent pas bien, je n’étais même pas capable d’en voir un en photo), monter dans une montgolfière…
J’ai appris des mots dans beaucoup de nouvelles langues, réappris l’espagnol, amélioré mon anglais et je me suis découvert une envie d’apprendre de nouvelles langues.
Bref, il y a 14 mois j’ai pris la meilleure décision de ma vie. Bref j’ai fait un tour du monde.

J’étais à l’époque heureuse de revenir à la maison, de retrouver les amis et la famille un peu plus tard, de retrouver le confort de mon lit, mon placard avec le choix de vêtement, de ne plus avoir à refaire ma valise. Bien sûr, j’étais un peu nostalgique de ses découvertes quotidiennes et un peu anxieuse l’idée de chercher un nouveau travail, mais globalement heureuse de rentrer.

Et puis tout s’est enchainé, 3 semaines après mon retour je suis partie en France, ne sachant pas quel travail j’allais trouver je n’étais pas sur quand j’allais pouvoir aller voir ma famille donc autant y aller avant de trouver un travail. J’en ai profité pour aller quelques jours en Écosse. 

Au retour à Montréal, j’ai eu de la chance de trouver un poste dans mon ancienne entreprise et comme c’était l’été et que la succursale était fermée, je ne reprenais qu’en août. J’avais donc encore un peu plus d’un mois de libre, alors pourquoi ne pas repartir… Voilà comment je me suis retrouvée à faire un roadtrip aux USA (Arizona et Utah). Comme quoi je n’étais pas vraiment rentrée… Puis des amis sont venus me visiter, la rentrée scolaire est arrivée… et nous voilà déjà en novembre et pas le moindre signe de coup de blues du retour. En novembre, j’ai planifié mon voyage pour Noël, des vacances tranquilles en Floride (Key West et Miami). 

Et puis janvier est arrivé et le coup de blues avec… pas très cool cette période, une impression de ne rien faire, de ne pas profiter de la vie. Et bien sur le temps qui n’est pas le meilleur de l’année, les journées qui sont courtes… Tous les ingrédients étaient là pour une petite dépression post-voyage.

Heureusement, fin février j’ai commencé à préparer un nouveau voyage, acheté un billet d’avion, lu des blogs, guides de voyages… et en avril, je suis repartie en roadtrip, le meilleur remède à la dépression, de mon point de vue.

J’aimerais un jour repartir sur une plus longue période, peut-être pas quatorze mois, mais quelques mois. J’ai aimé avoir le temps de visiter et de ne pas toujours être pressé pour en voir le maximum en quelques jours. Mais pour le moment je vais me contenter de partir à droite, à gauche pour quelques jours ou 2-3 semaines. Enfin, c’est ce qui est prévu, mais qui sait de quoi la vie est faite…

En attendant, je me replonge dans mon voyage, avec les vidéos, j’ai d’ailleurs monté il y a quelques jours la vidéo résumant mon voyage que vous pouvez trouver ici. Et depuis octobre, je m’attèle à faire des carnets de voyage en format livre pour mes grands-mères (un peu pour moi aussi) qui n’ont pas pu profiter de mes récits sur mon blog ou les réseaux sociaux. Un long travail, la première partie sur l’Amérique latine était prête pour Noël, j’espère finir le 2ème tome pour cet été, mais ce n’est pas gagné pour le moment.

Tour du monde : La vidéo

Tour du monde : La vidéo

Il m’aura fallu, à quelques jours près, un an pour faire le montage video de mes 14 mois de voyage.

Alors bien sur, difficile de tout résumer en 5 minutes, de plus je n’ai commencé à vraiment filmer qu’à partir de l’Australie, soit à partir du 6ème mois, il y a donc très peu de vidéo en Amérique latine et en Indonésie mais ce n’est pas plus mal, j’ai déjà eu du mal à choisir les séquences que j’ai utilisé, alors avec 5 mois de plus ça aurait été l’enfer.

J’espère que ça vous plaira et sinon vous pourrez me retrouver avec un nouvel article dans quelques jours pour faire le bilan, un an après mon retour.

Java, terres de volcans : Le Bromo et l’Ijen

Java, terres de volcans : Le Bromo et l’Ijen

Java, ce sont des temples et des chefs-d’œuvre d’architecture religieuse, comme le temple de Borobudur ou Prambanan pour ne citer qu’eux, mais Java, c’est aussi le paradis des volcanologues avec le Merapi l’un des plus actifs du monde ou encore le Krakatoa (entre Java et Sumatra) le plus meurtrier. Mais c’est aussi le Bromo et l’Ijen, deux volcans actifs au milieu de paysage somptueux.

Ce lundi matin, en fait pas sur qu’on puisse dire ce matin : départ à minuit pour 3h de route qui vont me conduire à Cemara Lawang, là on change de véhicule pour grimper dans une jeep. Encore une demi-heure et nous arrivons au mont Pananjakan. Il y a du monde, de nombreuses jeeps, il faudra terminer à pied, environ 15 minutes. Une petite pause thé/café pour se réchauffer puis nous parcourons les derniers mètres qui nous amène au point de vue sur la caldeira. Il y a du monde, il faut jouer des coudes pour se trouver un bon point d’observation. Heureusement, je suis avec un couple de Hollandais qui sait le faire.

Et là, la symphonie des couleurs commence, on dirait une peinture. J’avais déjà vu des photos et je les croyais retouchés, mais non j’ai fait les mêmes.

Petit à petit, le paysage se dévoile à nos yeux, au loin on voit de la lave qui brille dans le noir, les contours de la caldeira, une couleur rose-orangé, puis le Bromo, le Kursi et le Botok émerge de l’ancienne caldeira du Tengger, un peu plus au sud le Semeru, plus haut sommet de Java semble en être le gardien.

À 6h, après plus d’une heure sur place, nous repartons, on retrouve nos jeeps pour redescendre, nous traversons le Laotian Pasir (mer de sable) puis les jeeps se garent, il faudra continuer à pied. Nous longeons un temple hindou, quelques habitants nous proposent de faire la montée à cheval, mais ils ne sont pas insistants quand on leur dit non. Puis nous commençons à monter, ce n’est pas particulièrement difficile, c’est juste que c’est du sable volcanique donc ça glisse, à la fin une série de marche permet d’atteindre le sommet.

En haut, on peut admirer les entrailles du volcan, on nous propose des fleurs qu’il faut jeter en offrande au volcan pour l’apaiser. Le Bromo est un volcan sacré, il y a de nombreux mythes et légendes à son propos ainsi la caldeira du Tengger aurait été creusée avec la moitié d’une noix de coco par un ogre amoureux d’une princesse ou encore que la reine Roro Anteng et le roi Joko Seger fuyant l’avancée islamique au XVIe siècle s’installèrent dans les terres riches de la région. N’ayant pas d’enfants, ils implorent l’aide du dieu du volcan, celui-ci s’exécuta et leur donna 25 enfants, mais il exigea en retour le sacrifice du dernier-né. Au moment d’honorer cette promesse, ils refusèrent et une série de calamité s’abattit sur la région. Finalement, le dernier-né se sacrifia pour sauver le royaume.

Après cette petite marche, nous retournons à Cemara Lawang pour le petit déjeuner, nous prenons ensuite la route pour l’est et Bondowoso, il nous faut 4h pour y arriver. En chemin, nous faisons un arrêt à Pasir Putif, une plage le long de la mer de Java, l’occasion de déjeuner et de manger. D’ailleurs, l’eau est très bonne, je ne suis pas sûr de m’être baigné dans une eau de mer aussi chaude.

Finalement, nous arrivons à Bondowoso vers 16h, il faut se reposer, la nuit va encore une fois être courte. Malheureusement, je n’arrive pas à dormir alors que je suis crevée, va savoir pourquoi ?

Après cette courte nuit, environ une heure, nous partons encore une fois à minuit. Cette fois direction le volcan Ijen. Tout d’abord, il faut faire 2h de route pour rejoindre Pos Paltuding. À 2h, nous commençons à monter, il y a environ 1h30 de marche pour arriver sur les bords de la caldeira, 500m de dénivelé sur un peu plus de 3km, ça monte raide. Pour ma part, je vais mettre un peu plus de 2h surtout handicapé par une crampe à mi-chemin surement dû à la fatigue.

Finalement, j’arrive sur les bords du cratère, je fais ensuite la descente dans le cratère, encore 100m de dénivelé à la remontée. La descente est plus compliquée, c’est glissant et fait uniquement à la lumière de la lampe frontale. Nous ne restons pas longtemps au fond, l’air est difficilement respirable, mais le spectacle vaut le coup avec plusieurs foyers de flammes bleues que le volcan a formé. C’est magique, ces feux follets qui dansent dans la nuit.

Nous remontons en haut du cratère, j’ai décidé de profiter du spectacle depuis ce point, on peut encore monter un peu pour voir le lever du soleil, pour ma part, j’ai ma dose. J’ai attendu un peu qu’il fasse clair pour observer le superbe lac turquoise qui se trouve dans le cratère. C’est ici que travaillent les ramasseurs de soufre, un travail éreintant et dangereux. Les ramasseurs récoltent le souffre refroidi, donc solide. Concassé en bloc, le souffre est placé dans des paniers pesants environs 70 kilos et les ramasseurs prennent le chemin du retour portant ces lourdes charges sur leurs épaules. Ils font 2 à 3 fois le chemin par jour pour un salaire dérisoire, mais tout de même plus important que pour le reste de l’Indonésie. Le soufre sera utilisé dans l’industrie cosmétique, pharmaceutique ou encore dans l’Agriculture.

Finalement, alors que le soleil commence à pointer le bout de son nez, j’entame la descente un peu glissante, mais tellement merveilleuse avec cette couleur rose de lever de soleil qui illumine le paysage. Je rejoins le parking la première, j’ai le temps de me changer avant que les autres arrivent et que l’on prenne le petit déjeuner.

Nous reprenons la route pour rejoindre Ketapang, lieu d’où partent les ferrys pour Bali. En chemin, nous faisons un arrêt rapide dans une plantation de café. Nous arrivons quelques minutes avant 10h à l’embarcadère, juste à temps pour attraper le ferry. Il nous faut 1h pour traverser, ce qui est un peu long étant donné la si courte distance, mais il faut patienter avant de pouvoir amarrer. À cela, il faut ajouter une heure de décalage horaire, nous arrivons à 12h à Gilimanok sur Bali, lieu de mes prochaines aventures.

Je suis exténuée, pas sûr que ça soit une bonne idée de faire le Bromo et l’Ijen en 2 jours. Il vaut mieux prévoir un jour de repos au milieu.

Pour plus de photos, c’est ici.

Borobudur, Yogyakarta et Prambanan

Borobudur, Yogyakarta et Prambanan

Pour rejoindre Borobudur depuis le Plateau de Dieng, j’ai emprunté les bus locaux, c’est une expérience, ça fume, ça mange… Tu arrêtes le bus quand tu veux pour monter ou descendre. Il me faudra prendre 4 bus différents, mais en environ 5h j’arriverai à destination. J’ai réservé dans un bel hôtel, il est assez récent, il y a donc de super promos en ce moment, ce qui fait que je profite d’un bungalow juste en bordure des rizières et d’une piscine.

Borobudur

Au début, j’avais décidé de visiter Borobudur au lever du soleil, mais je n’ai pas eu le courage de me lever tôt. En plus, le ticket d’entrée est déjà cher en temps normal, mais il est beaucoup plus cher au lever du soleil. Et il y a un monde fou le matin, c’est beaucoup plus tranquille au coucher du soleil et les couleurs doivent être tout aussi belles.

Le temple de Borobudur est une importante construction bouddhiste datant du VIIIe et IXe siècle. C’est l’un des plus grands monuments bouddhistes du monde.

Le temple est un grand monument en forme pyramidale dans les premiers étages on trouve des bas-reliefs puis dans les derniers étages ce sont des stûpas dans lesquels se trouvent des statues de bouddhas. C’est vraiment impressionnant.

La vue au sommet est d’ailleurs superbe, on peut voir la campagne et les volcans voisins.

Si l’on décide de faire le tour, c’est-à-dire passer par toutes les galeries, il y a 5km de marche, pour ma part je me suis parfois retrouvée bloquée par des travaux de restauration donc je n’ai pas fait le circuit complet, mais une bonne partie. L’avantage c’est que c’est plus tranquille, la majorité des touristes ne font que le 1er ou 2ème étage puis ils montent jusqu’aux derniers étages, là où se trouvent les stûpas. J’y ai d’ailleurs retrouvé 2 Français rencontrés la veille. De quoi avoir de la compagnie en attendant le coucher du soleil.

Le lendemain, je prends la direction de Yogyakarta, réputée pour être la capitale culturelle de Java. J’y passerai 3 jours. Je fais le trajet en taxi, ça me revient à 200 000 IDR soit environ 13 € pour faire les 40km qui séparent Borobudur et Yogyakarta. J’arrive donc en début d’après-midi et je tombe par hasard sur Romain et Coralie (les 2 Français rencontrés à Borobudur), on décide donc d’aller manger un bout ensemble.

Prambanan

Le jour suivant, matinée tranquille autour de la piscine de mon auberge. Vu le prix, c’est sympa d’avoir la piscine. En début d’après-midi, je pars visiter Prambanan. Ce temple se trouve dans la banlieue de Yogyakarta.

C’est un temple hindouiste, malheureusement il a beaucoup souffert lors d’un tremblement de terre en 2006, en conséquence, il y a beaucoup d’échafaudages pour effectuer les rénovations. Sur le site, on trouve différents temples, assez espacé les uns des autres, ça fait une agréable balade. Le principal est Prambanan, il est superbe, entièrement sculpté. À l’autre bout du parc, on trouve le temple Sewu, le deuxième plus grands du site. Les autres sont malheureusement fort détruits.

Comme partout, dans les endroits touristiques d’Indonésie j’ai le droit aux séances photo. Comme beaucoup d’Indonésiens viennent des régions excentrées, ils n’ont pas souvent l’occasion de voir une blonde à la peau blanche, quoiqu’en ce moment je ne sois pas très blanche, je n’ai jamais été aussi bronzée !!!

À la fin de mon séjour, je vais être sur tous les Facebook indonésiens !!!

Yogyakarta

J’ai passé 2 jours pour visiter Yogyakarta, ma première journée je suis allée du côté de Jalan Malioboro, la principale rue commerçante de Yogya. Je me suis promenée dans cette rue pleine de vie entre grands centres commerciaux modernes et marchés traditionnels. Quand on est ici, c’est tout à fait l’image d’une ville asiatique que je me suis faite.

Le lendemain, au contraire, c’est une ambiance tout à fait différente que je trouve au Kraton, le quartier est très calme, on a du mal à se croire en ville, c’est tellement paisible. Le Kraton, c’est le palais du Sultan qui y habite toujours d’ailleurs. La visite n’est donc possible que le matin, l’après-midi étant recevra Sultan et à sa cour.

Ce sont plusieurs bâtiments autour d’une cour, on y découvre l’histoire des Sultans au travers d’objets, vêtements,photos… C’est intéressant, mais uniquement en indonésien, un bémol…

Après le Kraton, on trouve juste à côté le Taman Sari ou Water Palace, ce sont les anciennes thermes du Sultan, il y a ainsi d’un côté le bassin des femmes et des enfants et de l’autre celui des maitresses avec au centre un bâtiment, le Sultan pouvait ainsi observer tout son petit monde !!!

Dans les ruelles autour, on trouve également la mosquée souterraine, pour ça le chauffeur du becak a été d’une grande aide, je me serai surement perdu sans lui.

Le dimanche, départ pour Malang, le réveil est tôt, le train est à 7h30 et je dois y être avant 7h pour faire changer mon voucher en ticket. Comble de male chance, il y a deux gares à Yogya et bien sûr on m’a indiqué la mauvaise. Heureusement, un employé de la gare va m’aider, me donner mon ticket et me trouver un transport. Ce sera un ojek, un scooter taxi. C’est un peu flippant, avec mon gros sac à dos sur les épaules, j’avais qu’une peur, qu’il démarre trop vite et que je bascule en arrière avec mon sac, je ne suis pas tombé et j’ai eu mon train…ouf!!!

Et me voilà parti pour 8h de train au travers de la campagne indonésienne. Pour les trajets sur Java je recommande ce moyen de transport, c’est beaucoup plus sympa et tranquille que le bus.

 

Arrivée à Malang, je me dirige vers mon hôtel qui n’est pas loin de la gare, je peux donc y aller à pied et je trouve sur place une agence où je trouve mon bonheur. Départ à minuit pour un circuit de deux jours qui doit me mener au Bromo, à l’Ijen et jusqu’au bateau pour Bali.

Pour plus de photos, c’est ici.

Bonnes Adresses :

    • Auberge à Yogyakarta : Delta Homestay Chambre à partir de 115 000 IDR (8 euros)
    • Resto à Yogya : Le Via Via, cuisine occidentale et indonésienne
    • Resto à Yogya : J’ai oublié le nom mais il y a une bonne pizzeria dans la rue du Via Via
Le Plateau de Dieng

Le Plateau de Dieng

Il nous faut faire 8h de voiture pour rejoindre le plateau de Dieng depuis Pangandaran. Le plateau de Dieng qui veut dire « Au-dessus des dieux » est le plus ancien sanctuaire hindou de Java. Nous tombons en plein festival, c’est donc un peu compliqué de trouver des chambres, mais nous finissons par en trouver à l’homestay Dahlia, une sympathique auberge avec une famille très accueillante.

Pour cette première soirée, nous décidons d’explorer un peu le village et le festival qui est de jazz ce soir, ce sera un festival culturel les autres jours.

Le samedi, nous nous levons relativement tôt pour une randonnée qui doit nous faire passer près des sites importants du plateau de Dieng. Il fait un peu frais, nous sommes à plus de 2000m d’altitude, nous ressortons pulls et blousons.

Le premier site de la journée est le sanctuaire d’Arjuna, il n’est malheureusement pas possible d’y accéder, car le site est utilisé pour le festival, nous continuons notre route à travers les cultures maraichères, c’est un peu compliqué de trouver son chemin, d’autant plus que le sol est très humide. Nous finissons par rejoindre la route et un groupe de maisons.

Ensuite vient le Kawah Sikidang, c’est un cratère volcanique fait de fumerolles et de mares de boue. L’odeur de soufre est très prononcée. Le soleil commence à taper et il fait vraiment bon, une température parfaite pour une randonnée.

Puis nous rejoignons la route principale, au passage, nous croisons un autre temple, le Candi Bima  puis nous bifurquons vers le théâtre et un promontoire qui a vue sur le lac. Ça nous évite de payer l’entrée. Mais la vue est un peu gâchée par les nuages qui commencent déjà à remonter.

Nous continuons notre randonnée par la descente pour rejoindre et contourner les lacs Telaga Pengilon et Telaga Warna. Ce dernier a de belles couleurs bleues turquoise et cobalt dues aux dépôts de sulfure.

Finalement, nous rejoignons en tout début d’après-midi Dieng. Après le déjeuner et une douche, nous profiterons du festival qui offre divers spectacle, concerts, percussions, danse… Nous y reviendrons également dans la soirée pour un lâcher de lampion, c’est assez spectaculaire, c’est dommage que quelques festivaliers s’amusent à lancer des feux d’artifice juste au-dessus de nos têtes.

Finalement, nous terminons la journée par une bonne soupe pour nous réchauffer. Il faut se coucher tôt, le réveil est tôt le lendemain.

Dimanche, réveil très tôt, 2h30. Nous allons voir un lever de soleil, mais il faut marcher 8km pour y arriver. Nous démarrons tranquillement à 3h du matin, il y a un monde fou malgré l’heure matinale. Et comme nous, tout ce beau monde se dirige vers Sikunir. En même temps, l’endroit est superbe et réputé pour ces superbes levers de soleil. Du coup, après environ 1-2km, nous arrêtons un pickup qui va nous emmener jusqu’à Sembungan, le plus haut village de Java. Ça raccourcit sacrément le voyage et on ne serait surement pas arrivé à temps si on avait continué à pied. Il ne nous reste plus qu’à traverser le village puis gravir la montagne, il y a un monde fou, donc tout ce fait au ralenti. Pour ma part, je pense qu’on était environ 10 000, les autres disent qu’on était beaucoup plus…

Nous finissons, par nous poser presque tout en haut pour avoir un point de vue. Malheureusement, il y a des cons absolument partout, c’est universel, et il y en a qui font péter des feux d’artifice. Et bien sûr ce qui devait arriver, arriva et cela mit le feu aux broussailles. Nous avons un peu paniqué et commencé à redescendre, heureusement de jeunes Indonésiens ont vite réagi et le feu a été éteint rapidement. Tant mieux, car la panique aurait surement été catastrophique.

Finalement, nous avons trouvé un autre point de vue où je suis resté jusqu’au lever du soleil. J’ai fini par redescendre n’en pouvant plus de la foule. Les autres quant à eux, sont montés pour admirer le superbe point de vue qu’offre le Gunung Sikunir.

Il était 6h15 quand je suis redescendu, Ronald est arrivé quelques minutes après moi et nous avons attendu 1h que Cécile et Caroline redescendent, il y avait tellement monde qu’il y avait des embouteillages!!! Mais c’était l’occasion de belles rencontres comme une discussion en français avec un Indonésien. Son père était diplomate, il avait étudié dans plusieurs lycées français.

Quand elles sont arrivées, nous avons commencé à prendre le chemin du retour, cette fois à pieds. Un peu avant d’arriver, nous avons quitté la route pour à nouveau passer par le Kawah Sikidang. Puis nous avons rejoint le festival (mon influence Montréalaise m’a fait écrire place des festivals dans mon carnet!!!) par l’arrière. On s’est d’ailleurs perdu, ce qui m’a permis de découvrir un temple que nous n’avions pas vu la veille, puis je suis rentrée pour me reposer j’étais crevée.

Le reste de la journée, a été tranquille, quelques petites balades pour profiter une dernière fois du village et du panorama nous partons le lendemain et pour moi ce sera direction Borobudur.

Pour plus de photos, c’est ici.

Pangandaran : LA station balnéaire de Java

Pangandaran : LA station balnéaire de Java

Situé à l’entrée d’une presqu’île Pangandaran est bordée à l’est et à l’ouest par l’eau. À l’ouest, on trouve une plage et à l’est, le port de pécheur.

Lors de cette première journée dans le coin, nous profitons de la matinée pour nous promener sur la plage et sur les quais. C’est l’occasion de voir quelques pécheurs à l’oeuvre. La ville a été fortement touchée par un tsunami en juillet 2006 et malheureusement les déchets sur la plage sont nombreux. Quoique, ils ne datent pas tous de cette période, certains, sont bien plus récents et c’est vraiment dommage, c’est un des gros points noirs de cette station balnéaire.

Après le déjeuner, nous rejoignons Taman Nasional Pangandaran, le parc national se trouve sur l’extrémité sud de la presqu’île. Nous y retrouvons Iwen, notre guide pendant les 2h30 qui vont suivre. Vraiment un très bon guide, avec un sens de l’humour décapant. Il va nous montrer, au travers de la jungle, de grottes et de plage, toutes sortes d’animaux, les singes, les varans, les chauves-souris et même un scorpion.

Il fait assez chaud, l’air est humide mais la balade est assez sympa, nous approchons de très près les singes, ils raffolent des cacahuètes!!!

La balade est ponctuée d’arrêt et d’explication sur la faune et la flore. Finalement, nous rejoignons une petite plage de sable blanc où il est possible de se baigner, il y a moins de houle que sur la plage principale.

Avant le coucher du soleil, nous retournons en direction de notre auberge par la plage avec un petit arrêt jus de fruit sur la route.

Pour notre deuxième journée, nous partons explorer les terres. Au programme, Green Valley et Green Canyon. C’est Hendricks qui nous a organisé cette petite journée et nous partons (4 Français et 2 Hollandaises) à bord de son « Peace and Love » (aka un combi Volkswagen) au son de Bob Marley, ce n’est pas un peu cliché ça…

La journée commence, par la visite d’une fabrication de marionnette, on a le droit à une démonstration du marionnettiste. Puis nous prenons la direction de Green Valley au travers des rizières, nous sommes déposés dans le village de Sungai Citumang, de là, une petite balade de quelques minutes nous amène au bord de la rivière. Le retour se fera à la nage. D’abord, nous entrons dans une grotte, c’est un peu flippant de se retrouver à nager dans le noir. La suite du programme est en mode canyoning: entre sauts, nage, on se prend même pour Tarzan (enfin, on essaie, pour ma part c’est un total échec et 2 fois en plus !!!) ça fait un peu peur, mais c’est une bonne matinée.

Pour le déjeuner, ce sera un mie goreng dans le village avant de prendre la direction du Green Canyon à Cujang Taneuh. Nous prenons pendant environ 10 minutes un bateau qui nous emmène à l’entrée du canyon, puis nous commençons à avancer au milieu de mini crabes, tantôt en nageant, tantôt en escaladant la paroi. Quelques frayeurs au passage, j’ai glissé, heureusement je me suis juste égratignée. C’est vraiment superbe et sympa d’évoluer au milieu de ce canyon.

On a passé une excellente journée, que l’on a fini à notre cantine le Bambou café, puis à la mini fête foraine locale avec un peu d’autos tamponneuses.

Pour notre troisième et dernière journée, nous louons des scooters, c’est d’ailleurs encore une fois Hendricks qui nous donne un coup de main pour les trouver et aussi pour me donner un cours, c’est la première fois pour moi, c’est d’ailleurs un peu stressant, surtout qu’il y a quand même pas mal de circulation.

Le premier arrêt de la journée est pour le marché, c’est local, les étals de fruits et légumes sont très colorés. Puis, on reprend la route, l’avantage du scooter c’est qu’il est très facile de s’arrêter, au détour de la route, nous croisons une compétition de pigeon voyageur, cela draine beaucoup d’argent, le gagnant peut se revendre jusqu’à 30000 euros.

Nous reprenons la route pour cette fois nous enfoncer dans les terres à la découverte des villages et des rizières. En début d’après-midi, nous rejoignons la côte et le complexe de Batu Hui pour de belles photos.

Nous mangeons là, pour ma part un nasi goreng seafood. Nous longerons encore un peu la côte avant de prendre le chemin du retour.

Pour le diner, direction le port pour manger, ça nous changera des petits restos de la plage. Ça sera des produits frais, on choisit son poisson ou ses fruits de mer sur des étales comme chez le poissonnier  puis on nous les sert à table de la façon que nous souhaitons, avec des accompagnements, légumes, riz… C’est très bon.

Et c’est là que se termine notre séjour à Pangandaran, la suite dans quelques jours au Plateau de Dieng.

Bonnes Adresses :

        • Pour dormir : L’auberge Pondok Nur Rahayu à Pangandaran. Tel : (0265) 631 365. C’est aussi là que l’on peut trouver Hendricks.
        • Pour manger :
          • Le Bambou Café, attention à ne pas confondre avec le Bambou Beach Café qui se trouve tout près. Adresse sur la plage.
          • Le RM Risma, près du port, pour manger du poisson frais. Jl. Talanca No.1
        • Guide : Iwan Kurniawan p2wp.wisata@gmail.com

Enfin, pour plus de photos, c’est ici.