Delphes et Athènes

Delphes et Athènes

Et voilà, le voyage touche à sa fin avec Delphes et Athènes, encore des endroits magnifiques. Petit bémol, 2 jours à Athènes c’est un peu court et une journée ou deux en plus aurait été mieux. En ce qui concerne le monde, même à la mi-octobre, il y a du monde, ce qui n’est pas vraiment agréable, mais il faut faire avec.

Dix-septième journée : d’Olympie à Delphes

Après le Péloponnèse (l’article est ici), je prends la route pour rejoindre Delphes qui se situe au nord du Péloponnèse de l’autre côté du golfe de Corinthe. Normalement, il faut 3h pour rejoindre Delphes, depuis Olympie, mais je ne prends pas forcément les routes les plus rapides et j’ai fait plusieurs arrêts sur la route, il me faut donc un peu plus de 6h. Il me faut environ 2h de route à travers les montagnes pour arriver au pont Rio-Antirio, le troisième plus long pont à haubans du monde, un pont vraiment superbe qui mérite bien un arrêt photo. Il surplombe le golfe de Corinthe à 150m au-dessus des eaux.

J’arrive alors dans la région de la Grèce centrale, la route longe le nord du golfe de Corinthe, j’y fais quelques arrêts photos, il y a de très belle vue. 

Vers midi, je rejoins Galaxidi, un charmant village de pêcheurs, c’est un ancien port commercial florissant et cela se ressent dans les belles maisons néo-classiques. La balade dans ses ruelles est très agréable et les restaurants sur son petit port charmants, un arrêt vraiment sympa surtout qu’il n’y a pas beaucoup de monde, ce qui est très agréable. 

Il me reste alors environ 30 minutes de route afin de rejoindre Delphes, mon étape pour les 2 prochains jours. Je reste tranquille à l’hôtel en fin d’après-midi avant de partir diner tôt pour profiter du coucher du soleil pendant le diner. Delphes est accroché au flanc du mont Parnasse et la vue sur les montagnes et le golfe au loin y sont superbes.

Dix-huitième journée : Delphes

Ce matin, j’ai rendez-vous avec un guide afin de visiter le site antique de Delphes. Accroché au flanc du mont Parnasse, le site de Delphes impressionne, c’est le site religieux le plus important de la Grèce Antique.

Selon la légende, Zeus lâcha 2 aigles depuis les confins orientaux et occidentaux du monde, leur vol se croisa au-dessus du mont Parnasse et Zeus lança une pierre conique, l’omphalos qui veut dire “le nombril du monde”.

Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, Delphes est un sanctuaire dédié au dieu Apollon, mais c’est surtout l’endroit où les Grecs venaient consulter les dieux afin de prendre des décisions importantes . Les prophéties étaient transmises par l’intermédiaire de la Pythie, une femme en transe qui vivait cachée dans le temple d’Apollon, incompréhensible du commun des mortels, les prophéties étaient retransmises par l’intermédiaire des prêtres sous forme de vers, les interprétations étaient souvent hasardeuses. Les premières traces du sanctuaire panhellénique (qui appartient à tous les Grecs, n’est pas lié à une cité) de Delphes, date du VIIIe siècle av. J.-C. et son essor se poursuit jusqu’au IVe av. J.-C., c’est ensuite un long déclin jusqu’à la fin du culte d’Apollon en 392, avec l’avènement du christianisme. Le site finit par être enseveli par des glissements de terrain avant d’être redécouvert au XIXe siècle par les archéologues. À l’époque, le village se trouvait sur les ruines, il est déplacé à 1,5km à l’ouest quand les fouilles ont commencé.

Nous commençons la visite par le musée qui se trouve un peu avant l’entrée du site en venant de Delphes, c’est le plus riche musée archéologique après celui d’Athènes et on y trouve les plus beaux trésors découverts à Delphes. J’ai trouvé que visiter le musée avant d’aller sur le site était une bonne idée, ça permet d’avoir une meilleure compréhension du site.

Nous partons ensuite découvrir le sanctuaire d’Apollon qui s’étale à flanc de montagne sur 1km et 250m de dénivelé. Cela commence par la Voie Sacrée qui mène aux différents « trésors », des temples dans lesquels se trouvaient les objets précieux et les offrandes donnés par les cités. Le plus connu est le trésor des Athéniens, le seul qui a pu être reconstitué. Au bout de la Voie Sacrée, nous arrivons au temple d’Apollon, le cœur du sanctuaire, là où Apollon communiquait avec les hommes par l’intermédiaire de la Pythie. Nous arrivons ensuite au théâtre antique qui peut accueillir jusqu’à 5000 personnes, le panorama depuis cet endroit est magnifique. La fin de la visite guidée a lieu ici et je rejoins seule le stade où se déroulaient les Jeux pythiques, les plus importants après ceux d’Olympie qui se déroulait également tous les 4 ans. 

Deuxième journée dans la péninsule de l’Argolide et encore une fois je vais visiter des sites antiques avec pour commencer le site de Tirynthe qui se trouve vraiment proche de Nauplie, à seulement quelques kilomètres. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO conjointement à Mycène, Tirynthe a connu son âge d’or lors de l’époque mycénienne. La citadelle a été construite sur un petit promontoire de 18m de haut, ce qui l’a mise à la merci des attaques et elle s’est donc doté d’une enceinte impressionnante, des murs cyclopéens de 9m de haut sur un périmètre de 750m et dont l’épaisseur pouvait atteindre 8m.

Après la visite du sanctuaire d’Apollon, je me rends au sanctuaire d’Athéna Pronaia qui se trouve à 800m du site principal. D’abord dédié à Gaïa durant l’époque mycénienne, à partir de 650 av. J.-C., il devient un sanctuaire dédié à Athéna. Il se situait sur la route vers Delphes et les pèlerins passaient par là avant d’aller au sanctuaire d’Apollon ce qui valut à Athéna de devenir la gardienne du sanctuaire d’Apollon.

En début d’après-midi, je retourne à l’hôtel et je passe une après-midi au calme, depuis quelques jours j’ai un gros rhume qui me fatigue beaucoup. En soirée, je me rends dans un restaurant qui a également une belle vue sur la vallée, encore un beau coucher de soleil.

Dix-neuvième journée : de Delphes à Athènes

Et voilà, je reprends une dernière fois la route afin de rejoindre la dernière étape de mon voyage en Grèce, Athènes. Il faut compter environ 3h de route pour arriver à Athènes, mais j’ai décidé de faire quelques arrêts et détours sur la route, ce qui me prendra plus de temps. Mais d’abord, je profite une dernière fois de la vue en prenant le petit déjeuner sur la terrasse de l’hôtel. À environ 10km à l’est de Delphes, on trouve Arahova, une ville de montagne, je ne m’y suis pas arrêté, mais 2km après on trouve un parking le long de la route avec un point de vue sublime sur la route, un stop à ne pas louper.

Je prends ensuite la route vers le monastère d’Ossios Loukas, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, c’est, parait-il, l’un des plus beaux monastères byzantins de la Grèce. Une petite communauté de moines habite encore ce monastère datant du Xe et XIe siècle.

Ossios Loukas était un ermite grec né en 896, il s’engage dans la vie monastique dès l’âge de 14 ans et en 945 il s’installe dans un ancien temple de Déméter, lieu actuel du monastère. Connu pour ses pouvoirs de guérison et ses prophéties, notamment celle qui prédit le retour de la Crète dans l’Empire byzantin, il s’entoure rapidement d’une petite communauté et obtient les bonnes grâces des notables locaux, ce qui lui permet de bâtir une église dédiée à Sainte-Barbe. Il meurt en 953 et ses ossements sont conservés dans un reliquaire qui se trouve dans la crypte. Au XIe siècle, une deuxième église, le Catholicon est construit en l’honneur d’Ossios Loukas. À partir du XIIIe siècle, le monastère est occupé par des moines catholiques jusqu’au XVe siècle et l’arrivée des moines orthodoxes, le reliquaire sera alors envoyé à Venise et il y restera jusqu’en 1986 quand il reviendra au monastère.

La route pour y arriver est superbe et le panorama sur les alentours est sublime, en ce qui concerne le monastère, il est célèbre pour son architecture, ses mosaïques et ses fresques. Avant de repartir, je m’attarde sur la terrasse du monastère, pour contempler la vue, à l’ombre des platanes, sur les plaines de la Béotie.

Finalement, j’arrive à Athènes vers 17h où je profite du rooftop de mon hôtel pour admirer le coucher du soleil et diner avec la vue sur l’acropole.

Vingtième journée : Athènes

Pour cette première journée à Athènes, je vais la consacrer aux sites archéologiques d’Athènes. Normalement, je devais faire une balade culinaire, mais faute de participant, elle a été annulée, je l’ai donc remplacée par une visite guidée de plusieurs sites antiques d’Athènes. Le rendez-vous est à côté de l’Olympion, le temple de Zeus, notre première visite de la journée. Ce grand temple dont la construction a commencé au VIe siècle av. J.-C. et s’est achevée en 129 sous l’empereur romain Hadrien est un temple d’ordre corinthien dont il ne reste plus que 15 colonnes aujourd’hui. Juste à côté, on trouve la porte d’Hadrien. Grand admirateur de la Grèce, l’empereur Hadrien a fait beaucoup pour embellir Athènes et en 131, les Athéniens l’honorèrent en construisant la porte d’Hadrien.

Nous partons ensuite en direction de l’Acropole, le monument le plus emblématique d’Athènes, visible d’à peu près n’importe où en ville et connue dans le monde entier. C’est le monument le plus visité de la Grèce.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, l’acropole se trouve sur un plateau calcaire de 270m d’est en ouest et de 150m du nord au sud et à 156m au-dessus du niveau de la mer, soit 80m au-dessus de la ville.

Pour commencer, un peu d’histoire, le plateau sur lequel se trouve l’Acropole est habité depuis le néolithique, cela devient une forteresse au XIIIe siècle av. J.-C., sous l’époque mycénienne. Peu à peu dans les siècles qui suivent, la forteresse va se transformer en un lieu de culte dédié à la déesse Athéna et finalement au VIe siècle av. J.-C., le plateau devient uniquement un sanctuaire. 

En 480 av. J.-C., l’Acropole est réduite en cendre lors de l’occupation perse, elle est reconstruite sous la forme que l’on connait aujourd’hui par Périclès lors du Ve siècle av. J.-C. comme un symbole de la démocratie. C’est l’âge d’or d’Athènes, qui ne durera malheureusement pas très longtemps puisque moins d’un siècle plus tard, Athènes est défait par Sparte lors de la guerre du Péloponnèse. Dans les siècles qui suivent, Athènes tombe sous la coupe de plusieurs empires et les pillages commencent et se poursuivront jusqu’au XIXe siècle et c’est sans compter sur les catastrophes naturelles, les guerres, la pollution qui a mis à mal l’Acropole pendant 2 millénaires. Depuis 1975, l’Acropole est en perpétuelle rénovation et c’est loin d’être fini, il y aura sûrement des échafaudages durant encore de nombreuses années.

Il y a 2 entrées pour accéder à l’Acropole, nous empruntons l’entrée sud qui permet de passer devant plusieurs monuments avant d’arriver au cœur de l’Acropole:

    • Le théâtre de Dionysos qui pouvait accueillir 17000 spectateurs, berceau du théâtre grec antique, il accueillit les œuvres de célèbre dramaturge comme Sophocle ou Euripide.
    • Le sanctuaire d’Asclépios, un sanctuaire dédié au dieu de la médecine, il servait également à soigner les malades.
    • L’odéon d’Hérode Atticus, un théâtre romain construit en 161 de notre ère par Hérode Atticus en mémoire de sa femme, il pouvait accueillir jusqu’à 5000 spectateurs. Il a été rénové et il accueille maintenant chaque été des représentations lors du festival d’été d’Athènes-Èpidaure.

Après ces monuments, nous arrivons dans le cœur de l’Acropole, il y a du monde et il faut faire la queue pour passer le majestueux porche d’entrée. Les monuments  à ne pas louper dans le cœur de l’Acropole sont :

    • Les Propylées, l’entrée majestueuse, jamais finie, composée de colonne dorique et de marbre.
    • Le temple d’Athéna Niké qui surplombe l’entrée, un temple ionique construit en 420 av. J.-C. et qui symbolise la victoire des Grecs sur les Perses.
    • L’Érechthéion, un temple dorique composé de plusieurs sanctuaires dédiés entre autres à Zeus, Poséidon et Athéna. Il est célèbre pour son portique des caryatides, 6 colonnes en forme de jeunes filles drapées.

Selon la légende, Athènes est né dans l’esprit de Zeus et les dieux Poséidon et Athéna se sont querellés pour devenir les protecteurs de la ville. Le roi Cécrops décida d’organiser une compétition entre les deux divinités, celui qui offrira le meilleur cadeau pour la cité deviendra son protecteur. Poséidon, dieu de la mer et des tempêtes frappe avec son trident un rocher de l’acropole et fit jaillir une source d’eau salée, quand à Athéna, déesse de la sagesse, elle fit pousser un olivier, symbole de paix. Les habitants trouvèrent l’olivier plus utile et Athéna devint la protectrice de la ville.

    • Et finalement, le monument le plus emblématique, le Parthénon, un temple dorique dédié à la déesse Athéna et construit autour de 440 av. J.-C., il abritait une statue chryséléphantine d’Athéna. Il a une histoire mouvementée, il devient tour à tour une église, une mosquée, un dépôt de munition, puis il fut en grande partie détruit par une explosion.

Info insolite, le Parthénon est sûrement le temple qui a le plus inspiré les architectes du XIXe siècle dans l’occident et on retrouve de nombreux bâtiments dans le monde, inspiré du Parthénon.

En fin de matinée, nous quittons l’Acropole par l’entrée nord afin de rejoindre l’Agora Romaine et la Bibliothèque d’Hadrien. L’agora était le centre de la vie commerciale de la cité avec entre autres le marché central lors de la domination romaine. En ce qui concerne la bibliothèque, elle a été construite en 132 ap. J.-C pour abriter la collection de livres de l’empereur.

Finalement, nous terminons la visite guidée à l’agora antique, le centre de la vie  sociale, politique et commerciale des Athéniens. Aujourd’hui, c’est un immense parc, la majorité des bâtiments sont en ruines, mais on trouve quand même le superbe temple d’Héphaïstos, un temple dorique parmi les mieux conservés de la Grèce et le Stoa d’Attale qui a été reconstruit afin d’abriter le musée.

Après cette belle visite d’une partie des sites antiques de la ville, je suis partie déjeuner dans le quartier de Monastiraki. L’après-midi est déjà bien avancée quand je termine mon déjeuner, je retourne donc à mon hôtel pour une petite pause.

En fin d’après-midi, je repars vers l’Agora antique, j’ai rendez-vous dans un café avec Maryline, une Française vivant à Athènes depuis quelques années. J’ai pris une agence pour organiser ce voyage et la rencontre avec un host est comprise dans le voyage, c’était plutôt sympa de discuter avec quelqu’un qui habite ici.

Finalement, vers 19h30 je quitte Maryline pour rejoindre le restaurant Hytra, un restaurant, une étoile dans lequel j’ai réservé. J’y ai passé une excellente soirée à manger un repas fabuleux.

Vingt-et-unième journée : Athènes

Dernière journée en Grèce, je suis toujours fatiguée par mon rhume et c’est donc qu’en fin de matinée que je quitte l’hôtel pour une balade dans les quartiers de Plaka, Anafiótika.

Plaka est le plus ancien quartier de la ville, il se trouve au pied de l’Acropole, surnommé le quartier des dieux, il a beau être très touristique, ce quartier a su garder toute son authenticité avec ses belles maisons, ses petites ruelles…un endroit pour flâner.

Sur les flancs de l’Acropole, on trouve le petit quartier d’Anafiótika avec ses maisons blanchies à la chaux et ses volets bleus comme dans les Cyclades. C’est très étonnant de retrouver ce type d’architecture en plein cœur d’Athènes.

Pour la petite histoire, Anafiótika a été construit par les habitants d’Anafi (une île des Cyclades), des maçons venus à Athènes au milieu du XIXe siècle pour construire le palais du roi Othon.

En début d’après-midi, je me rends au musée de l’Acropole, il expose de nombreuses pièces découvertes sur la colline de l’Acropole. On y trouve également des statues et des bas-reliefs qui se trouvaient sur les monuments. Une visite indispensable pour bien comprendre l’Acropole et je pense qu’il vaut mieux commencer par le musée plutôt que le site comme je l’ai fait.

La journée est bien avancée et je traverse donc rapidement le quartier Monastiraki afin de rejoindre la place Syntagma où l’on trouve le parlement grec devant lequel toutes les heures on peut voir la relève de la garde. C’est assez sympa à voir.

Finalement, je me rends à la dernière visite de la journée, la colline Lycabette, une colline de 278m de haut, depuis laquelle on a, parait-il, la plus belle vue sur Athènes. Il y a deux possibilités pour aller au sommet, à pied ou en funiculaire, j’ai opté pour cette dernière solution, d’abord parce que j’ai un côté fainéante et en plus je risque d’arriver un peu trop tard en y allant à pied, je ne veux pas louper le coucher du soleil, ce serait dommage!!!

Il y a beaucoup de monde en haut et il faut un peu jouer des coudes pour pouvoir prendre des photos, mais ça vaut vraiment le coup, la vue est sensationnelle!!! Parfait pour terminer cette journée de visite.

Je redescends tranquillement à pied, avant d’attraper un Uber pour me rendre au restaurant Spondi, un autre restaurant étoilé, mais cette fois c’est une cuisine française contemporaine. J’ai beaucoup aimé, et la terrasse est vraiment très agréable.

Et voilà, le voyage en Grèce se termine ici, je prends un avion pour la France le lendemain matin.

Pour plus de photos de Delphes, c’est ici et pour Athènes, ici.

Mythologie et farniente dans le Péloponnèse

Mythologie et farniente dans le Péloponnèse

Après 10 jours dans les Cyclades, me voilà de retour sur le continent pour 10 jours, avec la visite de la magnifique région du Péloponnèse avant de partir visiter Delphes et Athènes. J’ai particulièrement bien aimé cette région où le farniente se mêle à la culture et les beaux paysages. Je n’ai pas eu le temps de voir tout ce que je voulais, il faudra donc revenir.

Onzième journée : de Mykonos à Nauplie

Depuis Mykonos, il faut 2h30 de ferry afin de rejoindre Le Pirée et c’est donc en plein heure de pointe que je rejoins Athènes, c’est donc l’enfer pour arriver jusqu’au loueur de voiture, je perds un temps fou et c’est donc de nuit que je fais la route vers Nauplie dans le Péloponnèse, j’aurais aimé pouvoir m’arrêter au canal de Corinthe, mais ça sera pour une prochaine fois. C’est donc de nuit que j’arrive à Nauplie, il faudra donc attendre le lendemain pour découvrir la ville. Mon hôtel se trouve sur les hauteurs de la vieille ville, il faudra attendre pour avoir la belle vue depuis ma chambre.

Douzième journée : Nauplie

Je commence ma journée par aller visiter le site de Mycène à environ 30 minutes de Nauplie en voiture. Mycène, berceau de la civilisation mycénienne est un site archéologique datant de l’époque préhellénique, soit entre 1600 et 1100 av. J.-C. 

Selon la légende, Mycène aurait été fondée par Persée et construite par des cyclopes, d’ailleurs les murs d’enceinte s’appellent cyclopéens.

Le site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, se trouve sur une colline et domine la plaine d’Argos, la vue est superbe. Il me faut environ 3h pour visiter le site et son musée, même si le site est bien conservée par rapport à d’autre site antique grec, il faut quand même beaucoup d’imagination en visitant et les explications sont succinct tout au long de la visite, heureusement le musée permet d’en comprendre un peu plus.

Quelques centaines de mètres avant le parking de Mycène, on trouve le trésor d’Atrée, une tombe à tholos de l’époque mycénienne. Selon la légende ce serait également la tombe d’Agamemnon, un célèbre membre de la famille des Atrides et chef de l’armée achéenne durant la guerre de Troie.

J’ai visité le site le matin, presque à son ouverture, ce qui est une bonne idée puisque même fin septembre il peut vite faire chaud dans la péninsule de l’Argolide.

À la mi-journée je retourne vers Nauplie où je visite la forteresse de Palamidi qui se trouve à 216m au dessus de la ville. On peut y accéder à pied depuis la vieille ville, moyennant un escalier de 999 marches (selon la légende, en réalité 857 marches)ou en voiture. J’ai choisi la solution de facilité en y venant en voiture. 

Cette forteresse vénitienne construite en 3 ans au début du XVIIIe siècle se compose de 8 bastions reliés entre eux et qui dominent la ville. Le plus impressionnant dans cette visite est sa vue spectaculaire sur la ville et le Golfe.

Finalement, en début d’après-midi, je pars flâner dans les rues de Nauplie. Première capitale officielle de la Grèce lors de son indépendance en 1828, Nauplie a des airs de ville italienne avec ses petites ruelles, ses demeures vénitienne, ses balcons en fer forgé, ses petits restos… Pas étonnant que la ville soit réputée comme la plus romantique de Grèce.

Pour le coucher du soleil, je me suis baladée le long des quais, avec de jolie vue sur les montagnes de l’autre côté du Golfe Argolique. Finalement, je termine ma journée dans une taverne pour un délicieux diner à la découverte de la gastronomie grecque.

Treizième journée : Nauplie

Deuxième journée dans la péninsule de l’Argolide et encore une fois je vais visiter des sites antiques avec pour commencer le site de Tirynthe qui se trouve vraiment proche de Nauplie, à seulement quelques kilomètres. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO conjointement à Mycène, Tirynthe a connu son âge d’or lors de l’époque mycénienne. La citadelle a été construite sur un petit promontoire de 18m de haut, ce qui l’a mise à la merci des attaques et elle s’est donc doté d’une enceinte impressionnante, des murs cyclopéens de 9m de haut sur un périmètre de 750m et dont l’épaisseur pouvait atteindre 8m.

Selon la légende, la cité a été, elle aussi, construite par les cyclopes, mais cette fois pour le compte de Proétos, frère jumeau d’Acrisios, roi d’Argos, avec qui il était en conflit depuis leurs naissance. Ils se disputaient entre autre le contrôle de la vallée de l’Argolide. Mais, elle est aussi reliée à la légende de Persée et d’Héraclés.

Comme beaucoup de site antique, il faut beaucoup d’imagination, mais le site reste intéressant à visiter, guide à la main pour mieux comprendre.

En début d’après-midi, je me rends vers un autre site antique, Épidaure et son théâtre antique, à environ 30 minutes à l’est de Nauplie. Épidaure est un sanctuaire  dédié à Asclépios, le dieu guérisseur, un lieu de pèlerinage du VIe siècle av. J.-C à l’époque romaine, mais aussi un centre important de guérison, d’ailleurs le bâton d’Asclépios sert d’emblème de la médecine en Europe, il figure aussi sur le drapeau de l’OMS. Par contre, il ne faut pas le confondre avec le caducée qui est le symbole d’Hermès avec 2 serpents et qui sert aussi comme un symbole de médecine. Épidaure est également le lieu où se déroulait tous les 4 ans, les jeux asclépiens.

Selon la légende, Asclépios, fils du dieu Apollon aurait un don de guérison et pouvait ressusciter les morts, ce qui ne plait pas à Zeus, puisque ce pouvoir leur est exclusivement réservé, il décide donc de le foudroyer, mais son père Apollon le change en constellation, celle du serpentaire.

Le théâtre antique est l’élément le mieux conservé du site, d’ailleurs c’est également le théâtre antique le mieux conservé dans le monde et il sert encore à notre époque avec des représentations durant le festival d’Épidaure qui a lieu en été chaque année. Son acoustique est parait-il incroyable.

Juste à côté, on trouve le musée, dans lequel on peut voir des instruments chirurgicaux de l’époque romaine. Finalement, je pars me balader au milieu des ruines du sanctuaire. Site plus récent que Mycène ou Tirynthe, il est d’ailleurs mieux conservé, c’est donc un peu plus facile d’imaginer les lieux.

Finalement, en fin d’après-midi je retourne à Nauplie pour une petite balade sur le joli sentier d’Arvanitias qui longe la petite péninsule sur laquel se niche Nauplie. Le sentier mène à une plage et aux escaliers qui montent à la forteresse de Palamidi. Cette promenade « officiellement interdite », mais emprunté chaque jour par de nombreuses personnes est très agréable en fin de journée, au moment du coucher du soleil. 

Et voilà, Nauplie c’est déjà terminé, j’ai beaucoup aimée cette ville et j’aimerai beaucoup y retourner pour un séjour un peu plus long.

Quatorzième journée : de Nauplie à Kardamyli

Il y a des jours où rien ne va comme on le voudrait, ce jour-là en fait parti. J’ai d’abord du différé mon départ de Nauplie de deux heures à cause d’un triathlon, ma voiture était bloquée. Ensuite, alors que je prenais une route de montagne, j’ai eu le droit à une déviation de 20km sur une route encore plus petite et c’est bien fatigant!!! 

Mais au milieu de ses problèmes, j’ai pu découvrir le somptueux site de Mistra, l’ancienne capitale byzantine de la Morée, datant du XIVe siècle. Située sur les flancs du mont Taygète, la cité médiévale est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1989. Véritable joyau et témoignage de la gloire de l’empire byzantin, son château a été construit par un franc en 1249 qui voulait contrôler la vallée de l’Eurotas, mais à peine 10 ans plus tard il fut obligé de céder son château à l’empereur byzantin. Au cours du XIIIe siècle, le village établi en contrebas du château se transforme en ville et devient la capitale de la Morée et la deuxième ville de l’empire, après Constantinople. Après la chute de l’empire, la ville reste importante jusqu’au XVIIIe siècle, moment où commence le déclin de la ville, elle sera finalement abandonnée en 1825 lorsqu’elle sera détruite pendant la guerre d’indépendance.

Mistra est superbe et j’ai beaucoup aimé la visiter. La cité se trouve entre 310m et 621m d’altitude, il y a 2 entrées une au niveau de la ville basse et une autre au niveau de la ville haute, on peut faire la visite en 2 fois en se garant successivement aux 2 entrées ou bien en une fois est en faisant la montée à pied, c’est ce que j’ai fait. Finalement, ce n’est pas si difficile puisque l’on monte en faisant de nombreux arrêts visite dans les différents monastères, églises, maisons, palais… Par contre, je n’ai pas eu le courage de faire la dernière ascension jusqu’au château. Cela m’a pris 3h pour visiter le site tranquillement, il faudra compter un peu plus avec le château.

Je quitte le site en milieu d’après-midi en empruntant des routes de montagnes, c’est plus long, mais j’imaginais que ce serait une route plus belle. Effectivement, la route est belle, mais à cause de déviations, c’est vraiment une longue route. 

J’arrive finalement à Kardamyli, ma destination en fin de journée et je suis épuisée par cette journée.

Quinzième journée : Kardamyli

J’avais prévu des visites, mais après la journée précédente et les longues heures passées sur la route, je décide finalement de profiter d’une journée tranquille à la plage. 

Je sors finalement en fin de journée, pour une petite balade dans le village de Kardamyli et je prends ensuite la voiture en direction d’une station balnéaire voisine, Stoupa, pour aller voir le coucher du soleil, un très beau coucher du soleil.

Seizième journée : de Kardamyli à Olympie

En matinée, dernière baignade dans la mer du séjour, je ne serai plus en bord de mer pour les derniers jours de mon voyage. Je prends ensuite la route vers Olympie, il me faut 3h avec les quelques arrêts en route. Le timing est parfait, j’ai même le temps de boire un verre avant ma visite guidée du site d’Olympie.

Olympie est surtout connu pour être le lieu où se déroulait les jeux olympiques antiques entre 776 av. J.-C. et 393 ap. J.-C. soit durant près de 1000 ans. Mais, c’est également un grand centre religieux dédié à Zeus. D’ailleurs on y trouvait l’une des 7 merveilles du monde antique, la statue chryséléphantine de Zeus, construite au Ve siècle av. J.-C., faite d’or et d’ivoire, elle aurait été détruite dans un incendie au Ve siècle après son déplacement à Constantinople.

Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, le site d’Olympie comprend 3 zones, le sanctuaire, les installations sportives et les annexes qui servent à l’entrainement, à l’accueil des prêtres et délégations extérieurs… Il faut beaucoup d’imagination, pvrcequ’il ne reste plus grand chose des temples et autres bâtiments. Je suis bien contente d’avoir pris un guide, qui me donne de nombreuses explications et me montre des visuelles.

Finalement, je retourne à l’hôtel où je profite de la piscine durant le coucher du soleil.

Dix-septième journée : de Olympie à Delphes

Et voilà, le Péloponnèse s’est terminé, je prends la route pour rejoindre Delphes qui se situe au nord du Péloponnèse de l’autre côté du Golfe de Corinthe.

Pour plus de photos, c’est ici.

3 jours à Mykonos

3 jours à Mykonos

L’île de Mykonos est réputée comme très festive, l’Ibiza de la Grèce et même si j’aime faire la fête, ce n’est généralement pas ce que je cherche lors de mes voyages. Mais, ce n’est pas que ça, c’est aussi une jolie ville typique des Cyclades, de belles plages, des moulins, le site antique de l’île de Délos…

Huitième journée : de Naxos à Mykonos

Après Naxos (article ici), je prends le ferry pour Mykonos que je rejoins un peu avant 13h, le débarquement comme l’embarquement se fait très vite et j’arrive donc à mon hôtel très rapidement, je dois patienter un peu pour que ma chambre soit disponible et finalement vers 14h je pars explorer la ville principale Chora Mykonos.

Des ruelles fleuries, des maisons blanchies à la chaux, des moulins, de beaux points de vue, la ville de Chora est tout ça à la fois. Et j’ai été agréablement surpris, il n’y a pas tant de monde que ça en plein milieu d’après-midi et les ruelles sont plutôt désertes. Il y a un peu plus de monde sur les grandes artères, là où on trouve de nombreuses boutiques de luxes, mais le reste de la ville est plutôt calme, c’est très appréciable.

En fin d’après-midi, je rejoins le quartier d’Alefkandra surnommé la Petite Venise, ce quartier bien plus animé est vraiment très beau avec ses maisons aux balcons surplombant la mer Égée. Les célèbres moulins de Mykonos sont juste à côté et l’endroit parfait pour apprécier le coucher du soleil, il y a donc beaucoup plus de monde en soirée. 

Après le coucher du soleil je dine en ville dans un restaurant qui ne mérite pas d’être mentionné et je retourne à mon hôtel, c’est un peu sportif, mon hôtel est sur les hauteurs et ça monte sec!!!

Neuvième journée : Mykonos

Aujourd’hui, j’ai réservé un tour pour visiter quelques lieux de Mykonos, n’ayant pas de moyen de locomotion et n’ayant qu’une journée, j’ai pensé que c’était le moyen le plus simple de visiter l’île. Il fait moins beau aujourd’hui et il y a du vent (assez courant en été) et la mer est donc bien agitée.

Le premier arrêt est sur les hauteurs de la plage Magali Ammos où se trouve un beau point de vue sur la ville et les moulins. Nous prenons ensuite la route vers la péninsule de Diakoftis où l’on trouve en autre Agios Ioannis Bay, une baie normalement calme quand le vent souffle du nord, mais ce jour-là le vent vient du sud et la baie est bien agitée.

Nous prenons ensuite la direction de l’est de l’île, en chemin, petit arrêt pour visiter une petite église au toit rouge. J’y ai d’ailleurs appris la différence avec celle au toit bleu. Les églises au toit rouge ont été construites par des familles de la terre, des agriculteurs, celles au toit bleu par des familles de la mer, des pêcheurs.

Le déjeuner se passe dans une ferme dans le village d’Ano Mera, c’était simple, mais vraiment bon. Dans l’après-midi, nous visitons 2 autres plages, Kalo Livadi et Kalafati au sud-est de l’île.

En revenant en milieu d’après-midi, nous faisons un petit stop sur les hauteurs de la ville, la vue y est splendide. Le reste de l’après-midi est calme, je profite de la piscine de l’hôtel avant d’aller rapidement diner en ville.

Dixième journée : Mykonos

Cette deuxième journée à Mykonos (enfin pas vraiment) est consacrée à Délos, l’une des plus petites îles des Cyclades. Une île inhabitée de 3,43km2 se trouvant à environ 30 minutes de bateau de Mykonos. Deux choix s’offrent à vous pour vous y rendre depuis Mykonos, soit par le bateau navette, soit par un tour, c’est ce dernier choix que j’ai choisi, une journée sur un bateau avec une escale à Délos afin de visiter le site archéologique de l’île. Entièrement recouverte d’un des plus beaux sites archéologiques de Grèce, Délos est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1990. Elle était considérée comme sacrée par les Grecs.

Selon la mythologie, c’est l’île de naissance des jumeaux Apollon et Artémis. Léto aurait été séduite par Zeus, lorsqu’Héra, la femme de Zeus, terriblement jalouse, apprend la nouvelle, elle menace de représailles toute cité qui pourrait l’accueillir et fait disparaitre tout morceau de terre qui pourrait l’accueillir pour accoucher. Zeus demanda alors à Poséidon de lui trouver un endroit où accoucher. Avec l’aide de son trident, Poséidon fit émerger Délos et Rhénée au milieu des Cyclades. Délos devint alors un important sanctuaire de l’antiquité grecque en l’honneur d’Apollon, et Rhénée, sa nécropole puisqu’il n’est pas possible de naître ou de mourir sur Délos. 

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Les premières traces retrouvées sur l’île datent de l’époque Mycienne, mais le véritable essor de Délos date du 8e siècle av. J.C et l’époque ionienne avec la fondation du culte d’Apollon. Grâce à ses fêtes, l’île attire de nombreux pèlerins et devient vite la capitale d’une confédération des iles de l’archipel. En 478 av. J.-C. Athènes réunit la confédération à l’Attique et crée la Ligue de Délos. Délos devient alors richissime et cela se poursuit sous l’ère hellénistique et plus tard sous l’ère romaine, mais en 88 av. J.C, l’île est mise à sac et elle ne s’en remettra pas, malgré les efforts de l’empereur Hadrien et des chrétiens, finalement peu à peu, elle sombre dans l’oubli jusqu’à sa redécouverte par les archéologues à partir de 1873.

Aujourd’hui, on visite les ruines redécouvertes au XIXe siècle par l’école française d’archéologie. En empruntant l’avenue des Processions, on rejoint le sanctuaire d’Apollon et ses 4 temples puis on rejoint la « Terrasse des Lions » sur laquelle se trouvaient 9 statues de lions en marbre, il en reste 5 aujourd’hui. Tout proche, on trouve les ruines d’un quartier urbain, puis je me dirige vers le musée, très intéressant. 

Je me dirige ensuite vers la Terrasse des Dieux étrangers, des temples dédiés à des dieux syriens et égyptiens. De là, on peut rejoindre le mont Cynthe qui culmine à 113m de haut, la vue sur le site, Délos et les Cyclades y est superbe. Finalement, la visite se termine par le quartier des théâtres où l’on trouve de riches villas hellénistiques, certaines avec des mosaïques remarquablement bien conservées. Il faut compter environ 3h pour visiter l’île.

Après cette visite, nous retournons sur le bateau afin de déjeuner puis de naviguer vers Rhénée, nous n’y débarquons pas, mais nous profitons d’une des baies pour faire du snorkelling, le coin n’est pas exceptionnel, mais cela fait une belle baignade. Puis c’est le retour à Mykonos pour une soirée tranquille à me balader et à diner à Little Venice.

Onzième journée : de Mykonos à Nauplie

La matinée est tranquille, j’étais fatiguée et je suis donc restée à l’hôtel jusque’à mon transfert au port en début d’après-midi. Il faut 2h30 de ferry afin de rejoindre Le Pirée et ensuite une heure trente de voiture afin d’arriver à Nauplie dans le Péloponnèse, à suivre dans un prochain article.

Pour plus de photos, c’est ici.

Naxos, la plus grande des Cyclades

Naxos, la plus grande des Cyclades

Après mes deux jours à Santorin, j’ai passé 4 jours à Naxos, la plus grande des Cyclades, réputé sauvage et rural, elle est surtout beaucoup moins touristique que Santorin. J’ai prévu de passer 4 jours sur cette île à découvrir ses villages, ses montagnes et ses plages.

Quatrième journée : de Santorin à Naxos

J’arrive à Naxos en 1h30 de ferry depuis Santorin. De là, je rejoins l’agence de location afin de récupérer la petite voiture de location qui va me permettre d’explorer l’île.

Je me rends d’abord à mon hôtel avant de repartir en milieu d’après-midi vers Eggares, on y trouve un mini musée de l’huile d’olive, quelques infos intéressantes, mais surtout il est possible de gouter des huiles, des tapenades… un délice, j’en ai profité pour acheter une huile d’olive au basilic et des olives confites.

Après cette visite, j’ai pris la direction des ruines du temple de Déméter, datant de 530 av. J.-C.. C’est un temple en marbre dédié à la déesse de l’agriculture et des moissons.

En fin de journée, je me rends à Vivlos pour observer le coucher du soleil depuis les ruines de 3 moulins, pour le coucher du soleil ce soir-là, ce n’est pas l’extase, mais le site et la vue sont vraiment sympas. Puis je pars diner à Plaka, dans un restaurant le long de la plage.

Cinquième journée : Naxos

Réveil moins tôt que les jours précédents et ce n’est donc que vers 10h30 que je quitte l’hôtel pour aller vers le centre de l’île. Plusieurs arrêts photos le long de la route et des routes de montagnes font que j’arrive finalement à Apirathos en fin de matinée. Ici, assez facile de se garer, il y a un parking puis je pars explorer les ruelles de ce joli village au cœur des montagnes. En dehors de la rue principale avec ses restaurants et boutiques, le reste du village est bien calme.

C’est également ici que je déjeune dans une taverne où l’accueil est charmant. Je déguste de la feta frite, un délice suivi d’une tout aussi excellente salade grecque, les tomates sont excellentes!!! Par contre le café grec non filtré, je ne suis vraiment pas fan!!!

En début d’après-midi je quitte le village, direction le nord de l’île afin de visiter d’autres villages, d’abord Koronos. Pas de parking ici, c’est donc le long de la route principale que je me gare, sur les hauteurs du village, il faudra donc descendre et donc remonter ensuite afin de visiter ce très agréable village. Je déambule presque seule dans ce village à flanc de montagne. C’est aussi l’un des plus anciens villages de l’île.

Après une autre longue route de montagne, je finis par rejoindre en milieu d’après-midi Apolonas un ancien village de pêcheurs au nord de l’île. Le village est minuscule, il me faut donc que quelques minutes pour en faire le tour, mais c’est un agréable endroit pour s’asseoir et contempler la mer avec une glace. Non loin du village, on trouve un kouros, le vestige d’une statue qui se trouve dans une ancienne carrière de marbre, les kouros sont laissés à l’abandon pour malfaçon. Celui-ci date du 6e siècle av. J.-C.

Finalement, je reprends la route afin de rejoindre la ville principale de Naxos, Chora, où l’on retrouve en autre la porte du temple d’Apollon, un sanctuaire commencé au 6e siècle av. J.-C., mais jamais terminé, il n’y a donc que la portera, un spot incontournable pour observer le coucher du soleil.

Je termine la journée au Elizabeth’s Garden, une taverne de spécialité grecque où je teste le pastitio, un plat composé de pâtes, de viande hachée et béchamel. C’est une adresse que je recommande, en plus ils offrent des fruits pour le dessert.

Sixième journée : Naxos

Deuxième journée à Naxos, en matinée, je traverse l’île afin de rejoindre Moutsouna, un petit village balnéaire se trouvant sur la côte est de l’île. La route qui descend en lacet est magnifique et le village minuscule, est très agréable, c’est l’endroit parfait pour déjeuner ou boire un verre au bord de l’eau.

À la mi-journée, je retourne vers le centre de l’île pour déjeuner à Halki, l’ancienne capitale de l’île. C’est un village charmant, où il fait bon de déambuler au milieu des ruelles, j’ai eu un gros coup de cœur pour ce village avec ses maisons à la chaux blanche, ses abris fleuris… On y trouve également la distillerie Vallindras, où est produit le Kitron, une liqueur à base du cédrat, un gros citron local. C’est très petit, mais intéressant à visiter.

Je pars ensuite vers les montagnes du centre de l’île, la route passe près d’impressionnante carrière de marbre avant de rejoindre Mili où l’on retrouve deux Kouros, celui de Flerio, facile d’accès, il est nettement plus petit que celui d’Apolonas, mais intéressant quand même. Tout proche, après 10 min de grimpette sur un chemin un peu accidenté, on trouve un troisième kouros, celui de Faranghi, qui à défaut d’être le plus beau, se trouve au milieu d’un beau point de vue.

Puis, je me dirige vers Chora pour visiter la ville et surtout de Kastro, la vieille ville de Chora, l’un des plus réputés des sites médiévaux des Cyclades. Je déambule au milieu des petites ruelles avec de magnifiques demeures du XIVe et XVe siècle. Au sommet, un château domine le panorama. C’est une visite rapide, mais intéressante.

Finalement, je termine ma journée à Agia Anna pour le coucher du soleil près d’une jolie petite église située au bord de la mer. 

Septième journée : Naxos

Dernière journée à Naxos et comme il fait beau et qu’il n’y a pas de vent, je profite toute la journée de la plage à Plaka. Fin septembre, c’est assez calme, il n’y a pas trop de monde et c’est très agréable.

Huitième journée : de Naxos à Mykonos

Ce matin, je quitte Naxos, afin de rejoindre Mykonos, troisième et dernière île des Cyclades que je visite lors de ce voyage en Grèce. Je quitte l’hôtel vers 10h afin de rendre la voiture, il est encore un peu tôt pour le ferry, je patiente donc dans un café face au port.

Le départ est prévu à 11h50, mais il y a un peu de retard et j’embarque à 12h05. En moins de 10 minutes, le bateau accoste, débarque et embarque voiture et passager avant de repartir. C’est de l’efficacité!!! Et finalement vers 13h j’arrive à Mykonos, ce sera à découvrir dans un prochain article.

Pour plus de photos, c’est ici.

Petite escapade à Santorin

Petite escapade à Santorin

Comme de nombreuses personnes, je déteste la foule et Santorin au mois de septembre n’est malheureusement pas l’idéal et en cette année 2022 le tourisme en Grèce a bien repris , ce n’est plus le calme des deux années précédentes. En ce qui concerne Santorin, je vais y passer 2 jours, entre-nous c’est beaucoup trop court, un voir deux jours de plus aurait été mieux.

Première journée: de Paris à Santorin

Le voyage commence bien sûr par une journée de transport, d’abord un TGV jusqu’à Paris, puis le métro et l’Orly val afin de prendre mon avion à Orly en début d’après-midi. J’étais supposée arriver en fin d’après-midi, malheureusement, mon avion avait du retard et c’est donc en soirée que j’ai rejoint Santorin, première étape de mon voyage en Grèce.

Pour Santorin, je me suis fait plaisir en prenant un hôtel à Oia sur la falaise et dominant la caldeira. Par contre, il fait noir quand j’arrive et il faudra donc attendre le lendemain pour pleinement profiter de la vue.

Deuxième journée: Santorin

Pour cette première journée à Santorin, j’ai réservé une excursion en bateau dans la caldeira. Le départ est assez matinal puisqu’il faut être à la marina de Vlihada à 8h30 de l’autre côté de l’île et lors de la haute saison les routes sont souvent embouteillées, il faut donc partir tôt. Mais avant ça je profite d’un bon petit-déjeuner. 

Je prends ensuite la route et j’embarque ensuite à bord d’un catamaran pour naviguer jusqu’aux plages de Red & White que je peux observer de loin puis la croisière se poursuit jusqu’à la montagne Indian Head et le vieux phare vénitien, puis nous entrons dans la caldeira, on approche les îles volcaniques et les sources chaudes.

Nous faisons plusieurs arrêts où il est possible de se baigner et de profiter des fonds marins, enfin surtout pour se baigner parce qu’au niveau fond marin, je n’ai pas trouvé qu’il y avait grand-chose. Comme, nous sommes dans une caldeira, on y trouve également des sources chaudes, le cadre est idéal pour la baignade. Je déjeune également sur le bateau avant de rentrer en début d’après-midi au port et donc à l’hôtel en milieu d’après-midi, encore les embouteillages, les trajets sont longs. 

Je profite un peu de la piscine de l’hôtel avant de ressortir pour le coucher du soleil, il y a du monde et j’y suis allée un peu tard donc je profite du coucher du soleil depuis la réception de mon hôtel juste à côté d’un des moulins de Oia. Y a pas à dire c’est quand même un superbe coucher du soleil, sa réputation n’est pas usurpée.

Après ce beau spectacle, je me balade dans les rues d’Oia, à la recherche d’un resto, une tâche plutôt compliquée et franchement celui auquel j’ai diné n’avait rien d’exceptionnel.

Troisième journée : Santorin

Lever très matinal pour visiter Oia au lever du soleil. Il y a beaucoup moins de monde qu’en journée, même si ce n’est pas complètement vide, je ne suis pas la seule si tôt et je dois parfois patienter pour prendre des photos. J’ai même vu un photographe avec une femme qui se faisait photographier avec une robe de soirée à 7h du matin.

Je retourne ensuite vers 9h30 à mon hôtel pour le petit déjeuner. 

En fin de matinée, je pars vers Fira où je me balade au bord des falaises qui dominent la caldeira à 260m au-dessus de la mer Égée. Fira est la plus grande ville de l’île, mais c’est surtout la ville la plus touristique de l’île puisque c’est ici que les bateaux de croisières accostent, enfin dans l’ancien port, 587 marches plus bas. Il y a donc du monde surtout dans sa partie centrale, mais dès que l’on s’éloigne le long de la promenade qui surplombe les falaises c’est plus tranquille et certaines des vues sont magnifiques, dont le point de vue des 3 cloches.

Je rentre en milieu d’après-midi à Oia et cette fois je quitte l’hôtel deux heures avant le coucher du soleil pour trouver un point de vue, et même là c’est trop tard, j’ai dû un peu négocier avec des Espagnols pour qu’ils me laissent un peu de place pour prendre quelques photos.

Quatrième journée : de Santorin à Naxos

Et voilà, Santorin, c’est déjà terminé, à 8h45 on vient me chercher pour prendre la direction du port, le ferry a un peu de retard (30 minutes), apparemment c’est assez normal. Mais quand il arrive, tout se fait rapidement et en moins de 15 minutes, nous sommes partis. Il faut compter 1h30 afin de rejoindre Naxos, deuxième étape de mon voyage dans les Cyclades. 

Pour plus de photos, c’est ici.

Carnet de voyage en Grèce

Carnet de voyage en Grèce

Cela faisait longtemps que je voulais visiter la Grèce et en septembre 2022, l’occasion s’est enfin présentée. Une fois n’est pas coutume je me suis fait aider d’une agence de voyages afin de programmer mon voyage, ce n’est pas dans mes habitudes, j’aime programmer moi-même mon voyage, mais dans le cas de la Grèce, j’avais du mal à choisir entre les différentes îles, mais aussi le continent, d’où l’agence de voyages pour guider mes choix.

C’était un voyage fabuleux, que cela soit la culture, les paysages, la nourriture, tout y est fabuleux. J’ai adoré ce voyage et j’espère un jour pouvoir y retourner afin de découvrir d’autres parties de la Grèce.

Quelques chiffres : 

    • 22 jours entre septembre et octobre 2022 (trajet compris)
    • 2 sites rayés de ma bucket list
    • 8 sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO
    • Près de 5000 photos avant tri

Mon itinéraire :

Jour 1 à 4 : Arrivée en Grèce et Santorin

Une journée de transport et une arrivée tardive à Santorin. Je passe ensuite 2 jours à visiter Santorin, c’est un peu court, une ou deux journées de plus auraient été mieux. Je prends ensuite un ferry pour Naxos le quatrième jour.

Jour 4 à 8 : Naxos

J’ai eu 4 jours afin de découvrir la plus grande des îles des Cyclades, j’ai adoré cette île, bien moins touristique que Santorin et Mykonos.

Jour 8 à 11 : Mykonos

J’ai hésité pour Mykonos, elle a la réputation d’être une île pour les fêtards, ce n’est pas ce que je recherche lors de mes voyages. Mais c’est quand même une très belle île et surtout, c’est depuis Mykonos que l’on peut se rendre à Délos, un superbe site archéologique.

Jour 11 à 17 : Le Péloponnèse

Après 10 jours dans les Cyclades, me voilà arrivée en Grèce continentale pour 2 petites semaines, avec d’abord la péninsule du Péloponnèse. Mon premier arrêt est pour Nauplie, surement l’une des plus belles villes du Péloponnèse. On est ici à proximité de deux sites archéologiques importants, Mycènes et Épidaure.

Je me rends ensuite vers Kardamyli, avec un arrêt à Mystra, une magnifique cité byzantine classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Puis finalement, je termine mon voyage au Péloponnèse par une visite d’Olympie et de son site archéologique.

Jour 17 à 19 : Le sud de la Grèce centrale

Après le Péloponnèse, direction Delphes, l’un des plus impressionnants sites archéologiques de Grèce. En chemin, quelques arrêts le long du golfe de Corinthe puis j’arrive en fin de journée à Delphes où je passe une journée entière à explorer le site. Finalement, je prends la route vers Athènes avec en route un arrêt au monastère Osios Loukas.

Jour 19 à 22 : Athènes

Finalement, je termine ce voyage par la visite de sa capitale d’Athènes.

J’ai beaucoup aimé ce voyage, par contre il y a beaucoup de monde et certains sites : Santorin, Mykonos, au mois de septembre ne sont malheureusement pas l’idéal et en cette année 2022 le tourisme en Grèce a bien repris , ce n’est plus le calme des deux années précédentes, où les grands lieux touristiques étaient bien calmes, comme à Venise en octobre 2020 ou la Tanzanie en janvier 2022. Même Athènes au mois d’octobre est bondé, c’est vraiment désagréable quand on visite l’acropole.