Après le Val d’Aoste (article que vous pouvez retrouver ici), je me suis dirigée vers la fabuleuse région des lacs au nord de l’Italie. J’y ai passé 11 jours à visiter les principaux lacs, le lac d’Orta, le lac Majeur, le lac Varèse, le lac de Côme, le lac d’Iseo et le lac de Garde. Des endroits superbes mêlant cultures et paysages magnifiques, un très bon souvenir, malgré quelques aléas.
Premier jour : du Val d’Aoste au lac d’Orta
En début d’après-midi je quitte le Val d’Aoste, direction le lac d’Orta. En chemin je fais un petit détour et en milieu d’après-midi je m’arrête au Sacro Monte di Varallo, construit à 600m au-dessus de la ville sur une terrasse naturelle. Il est constitué d’une basilique et de 45 chapelles. Les Monts Sacrés du Piémont et de Lombardie sont classés au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2003 et sont des lieux religieux regroupant des basiliques et des chapelles dans des environnements naturels du Piémont et de la Lombardie. Ils ont été créés aux XVe et XVIe siècles comme alternative de pèlerinage à Jérusalem de plus en plus difficile d’accès car situé en territoire musulman.
Le Mont Sacré de Varallo est le plus ancien et il est supposé représenter la Terre Sainte. Le Mont est divisé en deux parties, la première avec les chapelles représentant la vie du Christ et la deuxième avec la Basilique représentant Jérusalem.
Je prends ensuite la direction du lac d’Orta, premier des lacs que je visite. En chemin, je fais un autre petit détour par le sanctuaire Madonna del Sasso, la vue sur le lac y est superbe.
Finalement, en fin d’après-midi je rejoins mon hôtel qui a vue sur le lac, je profite donc de la soirée et du coucher du soleil sur le balcon de ma chambre, une belle vue.
Deuxième jour : Le lac d’Orta – le Mottarone – le lac Majeur
Ce petit lac (lac d’Orta) discret et moins connu que ces grands voisins (lac Majeur et lac de Côme) est une vraie perle. Charmant à souhait, le village d’Orta San Giulio est l’endroit idéal pour profiter de la douceur italienne. Ici pas de tourisme de masse, en tous cas pas début octobre 2020. Je déambule tranquillement dans ses rues et ruelles, j’admire ses maisons colorées, je flâne et finalement je rejoins la Piazza Motta, la place principale du village qui borde le lac.
De là, j’emprunte une barque qui m’amène en à peine 10 minutes à Isola di San Giulio, la seule île du lac. Cette petite île regroupe un couvent, une basilique et quelques maisons. Je commence ma visite par la basilique romane datant du Xe siècle, l’intérieur est décoré de belles fresques lombardes datant du XVe siècle. J’emprunte ensuite l’unique rue de l’île, le « chemin du silence » qui invite au silence et à la contemplation.
Finalement, en fin de matinée, je pars visiter le Sacro Monte di Orta. Situé au sommet du village, le Mont Sacré et ses 20 chapelles dédiées à Saint François d’Assise jouit d’un site exceptionnel perché sur sommet d’une presqu’île et face à l’île de San Giulio.
Vers midi, je me rends au sommet du Mottarone, normalement on y a une belle vue sur le lac d’Orta, le lac Majeur et les Alpes. Pour le lac d’Orta, entre deux nuages, c’est vrai, par contre en ce qui concerne le lac Majeur et les Alpes, difficile de voir quand les nuages bouchent la vue!!!
Heureusement lors de la descente et après être passée sous la couche nuageuse, je trouve quelques points de vue où m’arrêter pour photographier le lac Majeur. Finalement, j’arrive à Stresa, sur les rives du lac Majeur. Stresa est une station balnéaire historique et on y trouve plusieurs Palaces, comme le Grand Hôtel des Îles Borromées, Ernest Hemingway y avait d’ailleurs ces habitudes. Cette année, à cause du covid, ils n’ont pas réouvert après le confinement, ils en profitent pour faire des travaux. Quand j’arrive à mon hôtel, j’ai la bonne surprise de découvrir que ma chambre a été surclassée, je devais avoir vue sur l’arrière et j’ai finalement vu sur le lac. J’en ai donc profité pour faire un petit apéro improvisé sur le balcon!!!
Troisième jour : Stresa (lac Majeur)
C’est une journée à oublier, il fait un temps épouvantable, il n’a pas arrêté de pleuvoir toute la journée, et pas de la petite pluie. Je décide donc de ne rien faire et de reporter au lendemain tout ce que j’avais prévu, il doit normalement faire meilleur.
Je sors quand même un peu en fin de journée pour aller m’acheter un encas, je suis rapidement trempée et je me dis que c’était une bonne idée de tous remettre au lendemain.
Quatrième jour: îles Borromées (lac Majeur)
Il a fallu attendre presque 10h du matin pour que la pluie se calme et cesse enfin. Ce n’est donc que vers 11h que je rejoins l’embarcadère pour visiter les îles Borromées. Petite déception en arrivant, il a tellement plu que le niveau du lac est monté fortement et il n’est pas possible de débarquer sur Isola Madre, le débarcadère se trouvant maintenant sous le niveau de l’eau.
Au XVe siècle, la famille Borromée, originaire de Florence a acquis les îles du lac et y a fait construire des palais et jardins, d’où leurs noms. Comme il n’était pas possible de visiter Isola Madre, j’ai commencé ma visite par Isola Bella, surement la plus touristique des îles, en grande partie occupée par le palais bâti par Charles III Borromée, d’ailleurs le nom de l’île vient de sa femme Isabella. Le palais est décoré dans un très beau style baroque et on y trouve également des pièces décorées comme des grottes, des pièces surprenantes. Finalement , la visite se termine par les superbes jardins en terrasses.
En début d’après-midi, je quitte Isola Bella pour rejoindre Isola dei Pescatori, c’est la plus petite des îles Borromées, une île de pécheur habité tout au long de l’année contrairement aux deux autres. L’intérêt de cette île est de se perdre dans ses petites ruelles. C’est également l’endroit parfait pour déjeuner, il y a beaucoup de petits restaurants, par contre certains sont fermés, la pluie de la veille a fait des dégâts et il y a des inondations.
En fin de journée, je retourne à Stresa, je me balade dans le centre et je profite du temps clément pour diner en terrasse.
Cinquième jour: Du lac Majeur au lac Varèse
La tempête qui est passée il y a deux jours a fait pas mal de dégâts du côté du lac Majeur, des inondations, des routes bloquées, des arbres et branches tombés… Il aurait plu 640mmm en 24h dans le Piémont, je pense que c’était un peu plus vers la frontière française, mais en tout cas le niveau d’eau du lac se serait élevé d’environ 2m50. C’est dingue!!!
Et donc quelques endroits que j’avais prévu de visiter, comme le Jardin botanique de la villa Taranto, étaient fermés!!! Et j’ai également perdu du temps à faire des détours dans la matinée à cause de routes inondées, mais j’ai quand même pu admirer le lac.
Vers midi, j’ai rejoint la rive Est du lac et j’ai visité l’Ermitage de Santa Caterina del Sasso qui se trouve à flanc de falaise, dans un cadre magnifique. Fondé au XIIe siècle par Alberto Besozzo qui souhaitait se retirer du monde pour mener une vie pieuse, on y trouve un couvent et une église décorée de belles fresques.
En début d’après-midi, je rejoins Laveno-Monbello pour une petite balade et un déjeuner avec vue sur le lac. Je profite des derniers rayons de soleil de la journée, c’est sous la pluie que je me dirige vers Varèse.
C’est donc sous la pluie et dans le froid que je visite le Sacro Monte di Varese, enfin sa partie ancienne au sommet le Santuario di Santa Maria del Monte. Cette partie du Sacro Monte date de 1474 avant que le Mont Sacré ne soit réalisé vers 1600. La vue depuis le sommet est magnifique, dommage que cela soit très nuageux ce soir-là.
Ce soir-là, je dors dans un hôtel sur les hauteurs du Mont Sacré, la vue est magnifique. Je ne mange pas au restaurant de mon hôtel qui est fermé ce soir-là, mais dans un restaurant gastronomique tout proche Al Borducan, c’était excellent.
Sixième jour : Du lac Varèse au lac de Côme
Le temps est bien meilleur quand je me réveille ce matin-là, mais toujours pas de vue sur le lac, des nuages coincés en contrebas au-dessus du lac bouchent la vue, mais ça a un certain charme.
Dans la matinée, je me balade dans la vieille ville de Varese, j’y découvre le Corso Matteotti bordé d’arcades, la basilique San Vittore et son beau clocher baroque et quelques jolies petites places. Vers l’heure du midi, je me rends près du lac pour une petite balade avant de prendre la route vers le lac de Côme.
Je m’arrête à Saronno pour voir le Santuario della beata Vergne dei Miracolo et finalement vers 15h je rejoins Como, et là je perds environ 45 minutes à trouver comment rejoindre mon hôtel, entre la circulation, les routes barrées et les zones réserves aux habitants, il était impossible de rejoindre mon hôtel. J’étais à deux doigts de me garer à distance et de marcher, le problème c’est qu’il fallait que je charge ma voiture, je ne l’avais pas fait depuis 4 jours et j’avais spécifiquement choisi cet hôtel pour ça. J’ai finalement décidé de prendre par la zone ZLT, ce qui en fait était la seule solution, la tempête a également fait des dégâts ici et la route qui passe devant le lac et devant mon hôtel était inondée. Heureusement à cause des inondations, il n’y a pas de contravention à ce moment-là.
Après m’être installée, je suis partie visiter la ville, entre autres sont très beau Duomo, construit à partir de 1396 et durant 400 ans, ce qui explique les différents styles de l’architecture. C’est aussi la 3e plus grande église de Lombardie. Après une petite balade dans ses ruelles, j’ai terminé la journée par les berges du lac.
Septième jour : Rive Ouest du lac de Côme
Ce matin, je quitte la ville de Côme pour parcourir la rive ouest du lac avec pour premier arrêt Cernobbio, pour une petite balade le long du lac. C’est dans cette petite ville que la jet-set se retrouve à la Villa d’Este, un palais renaissance transformé en hôtel de luxe. Je parcours ensuite la route qui longe le lac avec quelques arrêts photos.
En fin de matinée, je prends un peu de hauteurs, les vues sur le lac de Côme sont splendides et je fais un détour par le Monte Sighignola : le balcon de l’Italie, à quelques mètres de la Suisse, on trouve un superbe point de vue sur le lac de Lugano et la Suisse tout en restant en Italie. La route pour y accéder est un peu longue et il faut parcourir 1400m de dénivelé sur des routes assez étroites par moment, mais la vue est incroyable et par temps clair on peut voir plusieurs sommets des Alpes culminants à plus de 4000m. En contrebas, à juste quelques mètres, on peut voir un autre belvédère, qui lui se trouve en Suisse!!! D’ailleurs, mon téléphone a un peu perdu la tête, en quelques minutes j’ai plusieurs notifications pour m’indiquer que j’étais en Suisse, puis en Italie, puis en Suisse…
En début d’après-midi je redescends vers le lac de Côme pour aller visiter la très belle Villa del Balbianello située sur un promontoire qui avance dans le lac, la villa a été construite en 1787 par le Cardinal Durini, se succède ensuite plusieurs propriétaires jusqu’à Guido Monzino un riche industriel passionné d’aventure qui la restaura ainsi que ses jardins au XXe siècle. À sa mort en 1988, il légua la villa au FAI. Pour accéder à la villa, il faut marcher sur un agréable chemin pendant environ 20 minutes depuis le parking, il est également possible de s’y rendre en taxi-boit depuis Lenno. La visite des jardins est libre, par contre pour visiter la villa, il faut le faire avec une visite guidée, c’est à ne pas louper, les pièces, le mobilier, les œuvres d’art sont splendides.
Petite anecdote : Quand je suis arrivée dans les jardins de la villa, j’ai eu l’impression de connaître cette villa, il m’a fallu entendre la guide dire que des films avaient été tournés ici pour enfin comprendre. En effet, la dernière scène du James Bond Casino Royal se passe dans ses jardins ainsi que des scènes du Stars Wars : l’attaque des clones, pour ne citer que les plus connus.
Je reprends la route pour quelques minutes afin de rejoindre une autre célèbre villa du lac de Côme, la villa Carlotta, un palais néoclassique du XVIIe siècle et considéré comme l’une des plus belles villas du lac. L’intérêt principal de cette villa est ses incroyables jardins qui s’étendent sur 7ha. Par contre, c’est au printemps qu’ils sont les plus beaux, lors de la floraison, dommage pour moi, on est en automne. Malgré ça, les jardins ne manquent pas d’attraits comme sa surprenante vallée des fougères, en quelques minutes on a l’impression de changer d’endroit!!! Dans la maison, on peut voir un musée abritant en autre des œuvres d’Antonio Canova. Je n’ai malheureusement pas pu beaucoup en profiter, j’ai dû rapidement visiter la maison, en 15 minutes parce que le site allait fermer.
Je me rends ensuite à Menaggio, jolie petite ville qui borde le lac pour y faire une agréable balade le long du lac et dans ses petites ruelles. Finalement en fin de journée je prends le ferry afin de traverser le lac et arriver à Bellagio, ma destination pour les deux prochaines nuits.
Huitième jour : Bellagio (lac de Côme)
Considéré comme l’un des plus beaux grands lacs Alpins d’Europe, romantique à souhait, le lac de Côme charme tous les visiteurs avec ses eaux d’un bleu profond, ses cimes enneigées, son relief accidenté et sa forme en Y inversé au centre duquel se trouve le sublime et charmant village de Bellagio. C’est surement le plus connu et le plus charmant village du lac.
Au début du 19e siècle, le comte de Melzi y fit construire une villa qui attira la noblesse milanaise et c’est comme ça que Bellagio devint un haut lieu du tourisme depuis 2 siècles, nombreuses sont les personnalités qui y ont séjourné.
En matinée je me dirige vers la villa Melzi, il n’est pas possible de visiter la villa, mais les beaux jardins au bord du lac sont sublimes, surtout à l’automne lorsqu’ils prennent cette couleur fuchsia si flamboyante. De l’autre côté de la villa, on trouve le Bellagio plus calme avec les petites communes de Loppia et San Giovanni et leurs ruelles étroites et charmantes.
De retour à Bellagio, je déjeune rapidement avant d’emprunter le plus célèbre des escaliers de Bellagio, la Salita Serbelloni. En effet, depuis les berges du lac, les ruelles montent en escalier vers les hauteurs de Bellagio. Pour échapper encore une fois à la foule, je suis redescendu de l’autre côté vers Pescallo, un village pittoresque qui borde le lac où règne une agréable sérénité.
Finalement, en fin d’après-midi je rejoins la Punta Spartivento, c’est la pointe au bout duquel le lac se sépare en 3, avec la branche de Côme à gauche, la branche de Lecco à droite et la branche septentrionale en face. Un endroit unique et qui confère à Bellagio son titre de ville au centre du lac.
Il est alors temps de retourner vers les berges de Bellagio pour un petit apéritif en terrasse avant d’aller observer le coucher du soleil avec pour toile de fond les cimes enneigées des Alpes. Une belle journée, à profiter de la dolce vita à l’italienne.
Neuvième jour : du lac de Côme au lac d’Iseo
Ce matin, je quitte Côme par la rive est du lac, les vues sont superbes et il n’y a pas trop de monde sur les routes étroites et sinueuses, ce ne doit pas être la même chose en plein mois d’août quand les touristes sont là en grand nombre. En chemin, je peux admirer sur la rive opposée de belle villa, la villa del Balbianello où encore la villa de George Clooney, et oui les stars sont nombreuses au lac de Côme.
En fin de matinée, je suis de retour à Côme, je perds un peu de temps à trouver où me garer, mais finalement j’y arrive et j’emprunte le funiculaire de Brunate. Il monte sur les hauteurs de Côme, peu à peu le lac se dévoile et rejoins la petite commune de Brunate. De là, un sentier assez escarpé et sinueux me mène au Faro Voltiano et à sa vue époustouflante sur le lac et les Alpes au loin. Près du phare, on trouve un bon restaurant, l’Acqua Ciara, sur sa terrasse, la vue y est magnifique.
En milieu d’après-midi, je quitte la région du lac de Côme afin de me rendre au lac d’Iseo que je rejoins en fin d’après-midi. C’est une visite éclair, je ne passe qu’une nuit dans le coin à découvrir ce petit lac intimiste et moins connu que ces illustres voisins. Mon hôtel se trouve sur les hauteurs d’Iseo et j’ai donc une vue magnifique du lac pour le coucher du soleil.
Dixième jour : du lac d’Iseo au lac de Garde
Ce matin, avant de quitter le lac d’Iseo je me rends dans un vignoble, la Franciacorta est réputée pour ses vins pétillants, mais produits aussi quelques bons vins rouges. Au diner de la veille, j’ai gouté un bon vin rouge du domaine Conti Ducco et comme pour une fois je n’ai pas d’avion à prendre afin de rentrer à la maison j’en ai profité pour acheter une caisse de vin.
Je reprends ensuite mon périple, vers cette fois le lac de Garde, le plus grand des lacs italiens, bordé de cyprès, d’oliviers et de bosquets roses. C’est un lieu de villégiature réputé depuis l’antiquité. Vers midi, j’arrive à Salò, une paisible ville qui borde le lac de Garde. Moins touristique que d’autres villes qui bordent le lac, cette ville est charmante avec ses petites ruelles, sa promenade le long du lac, ses maisons colorées… Un endroit également idéal pour déjeuner, il y a de nombreux restaurants avec des terrasses qui bordent le lac, je me restaure donc en profitant de la vue et sous le soleil. Encore une fois, la douceur de vivre à l’italienne est bien présente.
J’espérais avoir quelques vues sur le lac en me dirigeant vers Sirminone, mais la route passe au loin, ce n’est pas grave, je retrouve le lac en milieu d’après-midi à Sirmione. Située au bout d’une presqu’île au sud du lac de Garde, Sirmione est la plus jolie des villes du lac. Protégée par les remparts d’un château médiéval, la vieille ville s’ouvre sur le lac. Le temps est très agréable en cette fin de journée et après m’être installée à mon hôtel je pars me balader dans ses ruelles et au bord du lac. Ici, il ya plus de monde, surtout qu’il y a au moment où j’y passe un gros événement de voitures anciennes. En rentrant vers l’hôtel je m’achète un peu de charcuterie et du fromage afin de diner sur la terrasse de ma chambre.
Onzième jour : Sirmione (lac de Garde)
Pour ma dernière journée du côté des lacs, je consacre mon temps à la visite de Sirmione. Le matin, je visite la Grotte di Catullo, les vestiges romains d’une grande villa se trouvant sur un promontoire rocheux à l’extrémité de Sirmione et faisant face au lac. Ces vestiges datent du 1er siècle avant J.-C et sont les plus grands du nord de l’Italie, ils s’étendent sur 2ha. Abandonnée à partir du 3e siècle, la villa a servi de carrière de construction qui lui donna l’aspect de grottes, d’où le nom. La visite est très intéressante et les vues sur le lac avec les arches en premier plan sont grandioses.
Je passe la matinée à déambuler au milieu de ces vestiges romains et en fin de matinée je me rends tout proche à Jamaica Beach, la plage la plus spectaculaire de Sirminone. Il y a un monde fou qui souhaite profiter de cette belle journée. Jamaica Beach c’est une suite de dalles rocheuses qui s’enfonce doucement dans le lac, les eaux sont cristalline et on vraiment l’impression de se trouver dans les Caraïbes.
Dans l’après-midi, je retourne me promener dans les ruelles de Sirmione, la veille n’avait été qu’un avant-gout rapide et il y a tellement de jolies rues et points de vue que cela méritait bien un deuxième tour plus approfondi. J’en profite également pour visiter le Rocca Scaligera, un château fort lacustre datant du 13e siècle et entièrement entouré d’eau. Le château construit par la famille Della Scala, une puissante famille de Vérone se trouve à un endroit stratégique permettant de protéger le sud du lac. Il n’y a pas beaucoup de décoration dans le château, mais la visite permet d’avoir un beau point de vue sur la darce (bassin dans un port qui sert à accueillir les bateaux) du château.
À la suite de cette visite, je profite du temps vraiment excellent pour déguster une glace, on est quand même en Italie, les glaces, c’est sacrées!!!
Et voilà, mon périple dans la région des lacs se termine ici, je pars le lendemain pour les Dolomites qui sera l’oeuvre d’un autre article.